Annie et Jean-François soupirent d'aise, car tout le filage de leur maison de Saint-Émile est maintenant complété. Et quand ils disent «tout», c'est vraiment tout, à savoir l'électricité, le système d'alarme, Internet, le téléphone, les haut-parleurs. Et du côté de la plomberie, c'est aussi à peu près terminé, déclare Annie. Car au moment où nous nous sommes parlé, il ne restait sur leur check list que l'échangeur d'air. L'ensemble des travaux aura pris environ un mois. Pas si mal pour des constructeurs en herbe.
Annie et Jean-François soupirent d'aise, car tout le filage de leur maison de Saint-Émile est maintenant complété. Et quand ils disent «tout», c'est vraiment tout, à savoir l'électricité, le système d'alarme, Internet, le téléphone, les haut-parleurs. Et du côté de la plomberie, c'est aussi à peu près terminé, déclare Annie. Car au moment où nous nous sommes parlé, il ne restait sur leur check list que l'échangeur d'air. L'ensemble des travaux aura pris environ un mois. Pas si mal pour des constructeurs en herbe.
>> Dossier: suivez les aventures d'Annie et Jean-François.
Maintenant, les voilà prêts pour l'aventure du gypse. Ils en ont 200 panneaux à poser. «Encore une job de bras, observe Annie, et c'est énorme.» Heureusement Jean-François a prévu le coup. Il a loué un appareil qui lui permet de soutenir les feuilles de gypse. «Ça rend le travail pas mal moins pénible», ajoute-t-il.
Or, entre la pose des panneaux de gypse et leur boulot respectif, il y a aussi les visites des salons et les séances intensives de magasinage. «C'est pas compliqué, par moments on ne sait plus où donner de la tête, déclare Annie. Quand on travaillait sur la charpente, les délais ne comptaient pas tant que ça, mais pour la finition, dit-elle, le timing devient très important.» Au cours des prochaines semaines, leur carnet de rendez-vous est donc bien rempli. Plusieurs professionnels vont d'ailleurs défiler dans leur rue. Les uns pour la cuisine, les autres pour les planchers, les escaliers, d'autres encore pour la céramique, les salles de bains.
«Nous aurons assurément des choix rapides à faire, confirme Jean-François. Or, les possibilités sont tellement nombreuses que ça en devient difficile.» Surtout qu'en ce moment, à peu près tous les magazines déco proposent des numéros spéciaux sur les cuisines et les salles de bains. Mais Annie et Jean-François gardent le cap sur le style moderne. «C'est ce qu'on aime le plus, avancent-ils, et on s'y tient.»
Toutefois, pour être certain de ne pas étirer les dernières étapes du chantier, le couple s'est fixé l'objectif de déménager en juin. «On veut prendre possession de notre maison avant le 1er juillet.» Histoire de se motiver un peu plus, ils songent même à prendre des vacances. Un mot qu'ils avaient oublié au cours des 10 derniers mois.
Néanmoins, Annie et Jean-François restent réalistes. Une fois le gypse posé, il restera à tirer les joints et à peindre les 2000 pieds carrés de surface habitable. En somme, des heures de plaisir en perspective! Pour ce chantier, Jean-François compte sur la famille «parce que la peinture, dit-il, ce n'est vraiment pas mon exercice préféré».
Saccage
Mais d'ici là, le design de la cuisine sera fixé ainsi que la couleur de la céramique. «Dès le départ, j'avais le projet d'avoir du granit sur les comptoirs et je continue d'être branchée là- dessus, assure Annie. Pour l'instant, ma seule hésitation est la couleur.» Jean-François confirme que sa blonde voulait du granit foncé au départ, mais qu'elle est en train de pencher pour une teinte plus claire.
Dans un projet de construction, même si on essaie de prévoir, il se produit des désagréments qui laissent un goût amer, signale Annie. C'est ce qui est arrivé avec des sous-traitants d'Hydro-Québec qui ont saccagé leur terrain en voulant poser deux poteaux. «Non seulement ont-ils blessé plusieurs arbres, mais ils ont laissé un trou de plusieurs mètres en façade.» Annie et Jean-François ont donc décidé de défendre leurs droits parce qu'ils jugent que le travail a été fait sans aucune considération pour l'environnement.