Après plusieurs relances, l'ex-conseiller municipal de la Ville de Victoriaville André Capistran a procédé à l'achat par encan de la résidence centenaire du 300 boulevard Industriel Est et des cinq dépendances se trouvant à proximité. L'enchère, qui a attiré une trentaine de curieux et d'acheteurs potentiels mercredi, s'est terminée à 5500 $.

Après plusieurs relances, l'ex-conseiller municipal de la Ville de Victoriaville André Capistran a procédé à l'achat par encan de la résidence centenaire du 300 boulevard Industriel Est et des cinq dépendances se trouvant à proximité. L'enchère, qui a attiré une trentaine de curieux et d'acheteurs potentiels mercredi, s'est terminée à 5500 $.

 Celui qui occupe maintenant la profession d'agent d'immeuble s'est dit surpris et heureux d'avoir pu mettre la main sur une maison de cette qualité à un prix aussi bas. Il avait prévu débourser plus de 6000 $ compte tenu des conditions peu sévères imposées par Transports Québec, le ministère responsable de la vente.

 En effet, le contrat stipule que le nouveau propriétaire a jusqu'au 1er juin 2009 pour déménager les bâtiments et n'aura qu'à retirer les fondations de la maison principale. Le ministère s'occupera de retirer le béton provenant des autres structures.

 M. Capistran a indiqué qu'il n'avait aucunement l'intention de démolir la résidence qui fait, selon lui, partie du patrimoine victoriavillois. Une fois qu'il aura pris officiellement possession de la bâtisse, il s'affairera à lui trouver un terrain, puis effectuera les travaux de rénovation qui s'imposent. L'homme d'affaires envisage même la possibilité de négocier avec le gouvernement pour garder la maison au même endroit.

 «Je vais faire des démarches auprès du député élu dès que les élections seront terminées. Je suis convaincu que cette obligation de déménager la maison n'est qu'un choix politique. Elle est là depuis maintes années et ne dérange personne», a-t-il dit.

 Dans le cas où il ne trouverait pas oreille attentive, il déménagera la maison sur un autre terrain et la mettra en vente. Il a d'ailleurs commencé à contacter certains transporteurs pour le transport qui s'annonce délicat. Concernant les autres bâtiments, l'agent d'immeuble les mettra en vente. Il a déjà reçu quelques offres et il prendra quelques jours pour les évaluer.

 Le neveu de la dernière résidente du 300 Industriel Est, Gaétan Forest, a assisté attentivement à la vente aux enchères et a pris soin de demander à l'acquéreur ce qu'il adviendrait de la demeure. C'est avec beaucoup de soulagement qu'il a appris que M. Capistran comptait garder la maison intacte.

 «Je crois que la maison est tombée entre bonnes mains. C'est une histoire qui finit bien, j'ai hâte de voir où elle sera déménagée», a-t-il affirmé.