Le marché de la revente, dans la région de Québec, roule à fond de train. Les agents et les courtiers sont sur la brèche. Ce qui, l'été, n'est pas coutume. «Il est possible que cela soit attribuable au mauvais temps. Faute de soleil, certains ont sans doute décidé de se magasiner une propriété», suppose la directrice générale de la Chambre immobilière de Québec (CIQ), Gina Gaudreault.

Le marché de la revente, dans la région de Québec, roule à fond de train. Les agents et les courtiers sont sur la brèche. Ce qui, l'été, n'est pas coutume. «Il est possible que cela soit attribuable au mauvais temps. Faute de soleil, certains ont sans doute décidé de se magasiner une propriété», suppose la directrice générale de la Chambre immobilière de Québec (CIQ), Gina Gaudreault.

À moins que des vendeurs et des acheteurs, empêchés d'agir durant l'hiver, en raison des énormes formations de neige, n'aient décidé dernièrement de passer à l'action. «Ils avaient réprimé leur ardeur et remis leur projet. À présent, le ressort se détend», présume encore Mme Gaudreault.

Et l'achalandage relié au 400e anniversaire de Québec y serait-il aussi pour quelque chose? demande Le Soleil à la directrice générale. «Il y contribue sans doute», pense-t-elle.

De nombreuses gens sont en visite dans la capitale, fait remarquer Paul Éverell, de la société de courtage Royal LePage Inter-Québec.

«Dans le Vieux-Québec, on fait la queue pour avoir sa place dans un restaurant. Jamais dans l'histoire de la capitale on n'a vu ça.» Plusieurs, du coup, en ont profité pour voir le marché immobilier de plus près et fait halte au bureau du courtier, rue Saint-Pierre.

Le marché est bon, se réjouit M. Éverell. «Les agents sont occupés. Ils répondent au téléphone quel que soit l'endroit du monde où ils se trouvent», dit-il. Vacances de la construction ou non.

Un acheteur de Québec, qui voulait faire l'acquisition d'une propriété à la campagne, a pu constater leur disponibilité. «L'agent avait du mal à contrôler son agenda tellement il était occupé. Cependant, il répondait à nos appels de service même le dimanche», raconte-t-il.

Bon rendement

En juillet 2006, le rendement de la firme de courtage a été moyen. À la même période en 2007, le chiffre d'affaires a augmenté de 48 %, le nombre de promesses d'achat présentées, de 8,1 %. «Cette année, nous avons fait aussi bien que l'an passé. C'est ce que nous voulions», se félicite M. Éverell.

Entre-temps, la Chambre triom-phe. Puisque pour juillet, comparé au mois correspondant de 2007, elle plaide «l'effervescence des ventes résidentielles» dans la région métropolitaine de Québec.

Ainsi, 612 propriétés ont été l'objet d'une transaction, soit 16 % de plus que l'an passé. Les maisons unifamiliales (412) donnant lieu à une hausse de 13 %, les logements en copropriété (132), de 16 %. Puis, les habitations de deux à cinq logements (56) ou plex, de 47 %. Le chiffre d'affaires, lui, a bondi de 25 %, à 121,3 millions $, pour un prix moyen par propriété de 198 240 $.

Quant au nombre de nouveaux mandats confiés aux 1443 agents de la Chambre, il s'est apprécié de 8 % (839). Tandis que le nombre de dossiers actifs ou de propriétés à vendre (3011) a décru de 2 %.