Le quartier Hochelaga-Maisonneuve est en mutation. Beaucoup de jeunes et d'artistes à la recherche de logements abordables à proximité du centre-ville s'y installent. Les promoteurs l'ont compris: les projets immobiliers se multiplient à proximité des rues Ontario et Sainte-Catherine Est. Plusieurs anciens bâtiments industriels sont convertis en copropriétés ou en logements communautaires. Les maisons barricadées sont rénovées, tandis que les commerces vétustes disparaissent au profit d'immeubles résidentiels.

Le quartier Hochelaga-Maisonneuve est en mutation. Beaucoup de jeunes et d'artistes à la recherche de logements abordables à proximité du centre-ville s'y installent. Les promoteurs l'ont compris: les projets immobiliers se multiplient à proximité des rues Ontario et Sainte-Catherine Est. Plusieurs anciens bâtiments industriels sont convertis en copropriétés ou en logements communautaires. Les maisons barricadées sont rénovées, tandis que les commerces vétustes disparaissent au profit d'immeubles résidentiels.

Hochelaga-Maisonneuve (HoMa pour les branchés) n'est pas le Plateau, tempère Ève Martel, qui a acheté un condo tout neuf dans La Biscuiterie, l'an dernier, à l'intersection des rues Ontario et Viau. Habitant depuis huit ans dans le quartier, elle a ressenti un moins grand choc que certains de ses voisins lorsqu'elle a emménagé. «Je savais à quoi m'attendre», dit-elle.

Victimes d'actes de vandalisme, plusieurs se sont retrouvés avec des rétroviseurs brisés. Les nouveaux arrivants, de plus, ont vite constaté l'absence de certains commerces, comme un nettoyeur.

«Il y a quelques bons petits restaurants, mais il y a aussi des shacks à patates et beaucoup de locaux vides», souligne la passionnée d'architecture, qui a affiché sur son blogue les photos des boutiques étranges et des magasins à prix économiques qui se succèdent rue Ontario, entre la nouvelle place Simon-Valois et le marché Maisonneuve.

Qu'on ne se méprenne pas: Ève adore son quartier en pleine ébullition, où tout le monde se parle et s'entraide. Elle s'y sent comme une pionnière. Et elle sait bien que sur le Plateau, elle n'aurait jamais pu avoir un condo de près de 1200 pieds carrés, avec autant de cachet, une grande terrasse sur le toit et une cour intérieure, pour 223 000$. En prime, elle s'est fait une multitude d'amis à l'intérieur de La Biscuiterie, avec qui elle a partagé les angoisses et les joies reliées à l'achat d'une première propriété.

Le vent tourne. Entre 1996 et 2001, la population d'Hochelaga-Maisonneuve a augmenté de 8%. Et elle est demeurée stable de 2001 à 2006. Tout un revirement, si l'on songe qu'elle avait diminué de 48% entre 1961 et 1996. Le déclin industriel du quartier est en grande partie responsable de l'exode de ses habitants. La construction de la rue Notre-Dame, qui a entraîné la démolition de 1200 logements dans les années 60, n'a pas aidé.

Le quartier fait face à de nombreux défis: en 2001, 46,9% de sa population avait un faible revenu, comparativement à 31,5% dans le reste de la population à Montréal. La proportion de familles monoparentales y est élevée (30% comparativement à 21,8% pour l'île de Montréal), révèle par ailleurs le plus récent recensement de Statistique Canada, réalisé en 2006. Les résidants sont aussi moins scolarisés qu'ailleurs sur le territoire de Montréal.

Le besoin en logements abordables est criant. Grâce à l'implication de nombreux organismes communautaires, très actifs dans le quartier, un grand nombre de logements sociaux ont été construits au cours des dernières années. L'arrondissement se fait d'ailleurs un point d'honneur d'appliquer la stratégie d'inclure des logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels, à Montréal. «C'est une demande des citoyens, qui ont déjà occupé le bureau des élus de l'arrondissement pour revendiquer leurs droits, souligne Lyn Thériault, mairesse de l'arrondissement. En favorisant la mixité sociale, on évite la création de ghettos.»

Michel Roy, coordonnateur du Conseil pour le développement local et communautaire d'Hochelaga-Maisonneuve, a fait le décompte. Du 1er janvier 2000 au 30 juin 2006, 1077 condos ont été construits dans le quartier. Or, de 2000 à 2004, il s'y est construit plus de logements sociaux que de condos. La tendance s'est ensuite inversée. Il se bâtit actuellement environ trois condos pour un logement social. Ce qui est quand même bien, estime-t-il.

«Nous avons atteint des objectifs importants, précise M. Roy. Le tournant a été la construction d'une majorité de logements sociaux et communautaires sur les anciens terrains de l'entreprise Lavo, il y a trois ans. Cela a démontré qu'il peut y avoir une cohabitation entre les divers types de résidants.»

La perception du quartier est en train de changer, apprécie Thérèse Sainte-Marie, directrice générale de la Corporation de développement de l'Est (CDEST).

La revitalisation des terrains appartenant à l'entreprise Lavo et la réalisation de la place Simon-Valois, à l'intersection des rues Ontario et Valois, ont mobilisé le quartier tout entier, souligne-t-elle. En ce qui concerne la place Simon-Valois, beaucoup d'efforts ont été déployés pour obtenir l'effet recherché. Des commerces spécialisés comme une boulangerie artisanale et une chocolaterie, de même qu'un restaurant, s'y sont installés pour répondre aux nouveaux besoins et redonner de la vitalité à la Promenade Ontario.

«Dans tous les projets, la mixité sociale est encouragée, précise-t-elle. Personne ne cherche un embourgeoisement à outrance pour chasser les gens moins fortunés. Nous voulons favoriser la cohabitation de différentes populations, avec différents revenus.»

Mercier-Est et Mercier-Ouest

L'arrondissement de MercierHochelaga-Maisonneuve s'étend bien au-delà d'Hochelaga-Maisonneuve. Cinquième territoire en importance de Montréal, il englobe Tétreaultville et est bordé, au sud, par le Saint-Laurent. Neuf stations, de la ligne verte du métro s'y trouvent.

Les quartiers Mercier-Est et Mercier-Ouest (situés à l'est et à l'ouest de l'autoroute 25) ont leurs caractéristiques propres. Et ils accueillent aussi de nouveaux résidants. À l'intersection des rues Sherbrooke et de l'Assomption, par exemple, en biais avec le Village olympique, des complexes pour retraités aisés redéfinissent le secteur. Le complexe Élogia, du Groupe Maurice, a accueilli ses premiers locataires l'automne dernier. Le Lux Gouverneur, quant à lui, devrait ouvrir ses portes en novembre.

Chaque parcelle de terrain est exploitée. Un nouveau quartier est en train d'être créé à proximité de l'hôpital Louis-H.-Lafontaine. Et un autre s'apprête à naître en bordure d'Anjou. Résultat: 1670 nouveaux logements ont été construits l'an dernier dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Un record depuis la création de l'arrondissement, en 2002.

«Les types de logements construits sont variés, à l'image de la population, indique la mairesse. Certains quartiers sont plus à l'aise que d'autres et les citoyens appartiennent à tous les groupes d'âge.»

1. Les Cours Valois

3766 à 3778, rue Ontario

1851 à 1857, rue Nicolet

1894 à 1900, avenue Valois

> 11 logements locatifs

> 35 appartements en copropriété

> Superficie: de 500 à 1200 pieds carrés

> Prix: de 135 000$ à 220 000$

> Il n'en reste que deux à vendre

> Promoteur: Habitations Laurendeau

Habitations Laurendeau a acheté le terrain de la Ville de Montréal, à la suite d'un concours d'architecture. Le projet, qui se voulait abordable, a été conçu en lien avec la nouvelle place Simon-Valois, qui se trouve juste en face. Trois immeubles de trois étages sont en construction. L'édifice de la rue Nicolet comptera 11 logements, qui sont déjà presque tous loués. Les deux immeubles en copropriété comprendront chacun 18 et 17 condos. Les propriétaires devraient emménager en juillet et en septembre. Des commerces se trouveront au rez-de-chaussée, rue Ontario. Un sentier bordé de verdure sera aménagé entre les bâtiments, là où se trouvait une ancienne emprise ferroviaire. La place, qui se veut un lieu de rencontre, est symbolique pour l'arrondissement, car elle se trouve à la jonction des anciennes municipalités d'Hochelaga et de Maisonneuve.

2. Le Bourg Bonnière

2128, rue Bourbonnière (au nord de la rue Ontario)

> 27 appartements en copropriété

> Superficie: de 704 à 995 pieds carrés

> Prix: de 172 900$ à 229 900$

> Promoteur: Samcon

Un garage sera démoli pour faire place à cinq bâtiments en rangée de trois étages. Les unités viennent tout juste d'être mises en vente. Quatorze stationnements intérieurs seront offerts. La Promenade Ontario se trouve à proximité.

3. Place Jeanne-D'Arc

2030, avenue Jeanne-d'Arc

> 208 appartements en copropriété

> La phase I comprend 16 unités

> Superficie: 856 pieds carrés

> Prix: de 179 900$ à 199 900$

> Promoteur: Samcon

Le projet sera construit au nord de la Promenade Ontario, derrière l'ancienne fabrique de boîtes de conserve American Can, qui se dresse à l'intersection des rues Pie-IX et Ontario. Un ancien bâtiment industriel sera démoli pour construire les immeubles en copropriété. En tout, 27 bâtiments de trois étages en rangée seront construits avenues Jeanne-d'Arc et Charlemagne et, rue de Rouen. Un bâtiment patrimonial sera cédé au Groupe de ressources techniques Bâtir son quartier pour y aménager 70 logements communautaires. La Coop d'habitation Station No 1 prendra place à l'intérieur de l'ancienne station d'électrification d'Hydro-Québec. Plusieurs logements auront trois ou quatre chambres et certains auront même cinq chambres, pour répondre aux besoins de familles nombreuses.

4. L'ancienne biscuiterie Viau

Vaste terrain situé au nord de la rue Ontario, de part et d'autre de la rue Viau

> 78 logements communautaires (SHAPEM) : la période de recrutement bat son plein

> La Biscuiterie (182 appartements en copropriété/Accès Condos/SHDM) : les copropriétaires ont emménagé l'automne dernier

> Lofts de la Biscuiterie, phase II (70 appartements en copropriété/Corporation immobilière Acanthus)

> Le Bourg Viau (56 appartements en copropriété/Samcon)

> Occupation: dès juin

Le secteur entourant l'ancienne biscuiterie Viau se métamorphose. À l'est de la rue Viau, le bâtiment de quatre étages où étaient jadis confectionnés les fameux biscuits Whippet a été converti en un immeuble en copropriété. Dans la section construite au début du XXe siècle, 182 condos ont été aménagés dans le cadre du programme Accès Condos, de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM). Dans un second temps, la partie la plus récente du bâtiment, qui date des années 50, est transformée pour abriter 70 lofts aux nombreuses fenêtres et aux plafonds élevés.

À l'ouest de la rue Viau, par ailleurs, à la place des anciens immeubles administratifs de la biscuiterie, Samcon construit neuf bâtiments en rangée de trois étages qui abriteront 56 appartements en copropriété. Six immeubles ont leur façade rue Viau, tandis que trois font face à la rue Ontario. Ces derniers abriteront des commerces, au rez-de-chaussée. Un peu plus au nord, la Société d'habitation populaire de l'est de Montréal (SHAPEM) érige quant à elle 78 logements communautaires sur deux anciens terrains de stationnement. Un des bâtiments comprendra 55 logements, destinés à des familles. Le second comptera 23 logements, de plus petites dimensions. Les premiers locataires devraient emménager cet été.

5. Le Bourg De Rouen

À l'angle des rues de Rouen et Viau

> 40 appartements en copropriété

> Superficie: de 762 à 903 pieds carrés

> Prix: de 152 900$ à 199 900$

> 35 unités disponibles

> La construction débutera bientôt

> Promoteur: Samcon

Les cinq bâtiments de trois étages compteront chacun huit appartements en copropriété. Trois édifices auront leur façade rue Viau, tandis que les deux autres immeubles auront leur façade rue de Rouen. Toutes les unités seront dotées d'un balcon. Les places de stationnement, à l'extérieur, sont offertes en sus.

6. Terrain inexploité au nord de la rue Notre-Dame

La modernisation de la rue Notre-Dame est d'une importance capitale pour l'arrondissement, puisque 7,2 des 9 km touchés se trouvent sur son territoire. Le tronçon visé s'étend de la rue Amherst, à l'ouest, jusqu'à l'autoroute 25, à l'est, en passant par l'avenue Souligny. Le projet, divisé en quatre secteurs, répond à des besoins différents. Un des buts consiste à concentrer la circulation automobile rue Notre-Dame, afin de redonner aux rues avoisinantes leur caractère résidentiel. La sécurité des résidants s'en trouvera grandement accrue.

Dans le secteur l'Assomption, par ailleurs, le prolongement de l'avenue Souligny et du Boulevard de l'Assomption permettra de mettre en valeur des terrains de plus de 3,5 millions de pieds carrés, inexploités depuis la fermeture de la Canadian Steel Foundries. Des milliers d'habitations pourront y être construites. De nouveaux commerces, de même que des espaces de bureaux pourront aussi s'implanter à proximité. Le prolongement des rues Ontario et Sainte-Catherine vers le boulevard de l'Assomption est par ailleurs souhaité par plusieurs. Tout le secteur serait alors désenclavé.

7. Le Lux Gouverneur

5500, rue Sherbrooke Est

> Cinq immeubles de 12 étages

> Environ 900 appartements en location

> Les locataires emménageront dans les deux premiers immeubles en novembre

> Promoteur: Gouverneur

Deux luxueux immeubles de 12 étages sont en construction rue Sherbrooke, près du boulevard de l'Assomption. Trois autres édifices s'ajouteront au cours des prochaines années. Pour leur faire place, l'ancien hôtel Ramada a été détruit. Le promoteur, qui exploite la chaîne d'hôtels Gouverneur, effectue une première incursion dans le domaine des résidences pour retraités. Promettant le Club Med toute l'année, il veut offrir un environnement stimulant. Il y aura donc un simulateur de golf professionnel, deux allées de quilles, des tables de billard, un miniputt, un gymnase, une vaste piscine, une salle de spectacle pour plus de 300 personnes, un cinéma, une bibliothèque, une salle de dégustation pour le vin, des terrasses sur les toits, etc. Les deux premiers immeubles, qui comprendront 288 appartements, sont destinés à des retraités actifs. Dans le troisième édifice, qui sera construit en 2010, quelques étages seront réservés à une clientèle en perte d'autonomie. Les cinq immeubles seront reliés au rez-de-chaussée.

8. Bossuet sur le parc

1925, rue Bossuet (au nord de Notre-Dame)

> 36 appartements en copropriété

> Superficie: de 653 à 789 pieds carrés

> Prix: de 154 900$ à 179 900$

> Promoteur: Samcon

Après avoir construit Les Cours Bossuet, à la place d'une ancienne résidence de religieuses, Samcon entreprend un autre projet, un peu plus au sud. Un ancien bâtiment industriel sera démoli sous peu pour faire place à six bâtiments de trois étages en rangée, qui compteront chacun six logements. La plupart des appartements auront une superficie variant de 750 à 789 pieds carrés, et seront vendus 179 900$. La clientèle visée? Les jeunes qui achètent leur première propriété.

9. Les Cours Lafontaine

Vaste terrain situé au nord et à l'ouest de l'hôpital Louis-H.-Lafontaine

Phase II

> 30 maisons en rangée (toutes vendues)

> 170 appartements en copropriété dans des immeubles de quatre étages, avec ascenseur et garage, et dans des bâtiments en rangée de trois étages

> Les propriétaires emménageront cet été, cet automne ou au printemps 2009

Résidence Le Symbiose pour retraité actifs

> 308 logements en location

> Les locataires emménageront en juillet

Coopérative Émile-Nelligan pour personnes vieillissantes

> 142 logements communautaires

> Les locataires emménageront en décembre

La phase III est sur la planche à dessin

> Mise en vente prévue cet automne

> Promoteur et constructeur: Groupe Axxco

La construction de ce nouveau quartier, entamée en 2005, se poursuit. Les habitations construites dans le cadre de la deuxième phase se trouvent au nord de l'hôpital Louis-H. Lafontaine, derrière une succursale de la SAQ et un magasin Loblaws, rue Sherbrooke Est. Elles sont situées à proximité de la Place Versailles et de la station de métro Radisson. Les deux complexes pour personnes retraitées sont perpendiculaires à l'autoroute 25. La phase III, qui est en préparation, sera située à l'ouest de l'hôpital, de la rue Pierre-de-Coubertin à la rue Hochelaga. Une rangée d'arbres matures devrait être replantée.

10. Aubry sur le parc

2281 à 2347, rue Aubry

> 30 appartements en copropriété

> Cinq bâtiments de deux étages

> Superficie: 872 pieds carrés

> Prix: de 169 900$ à 174 900$

> Reste cinq unités à vendre

> Promoteur: Samcon

Les bâtiments sont situés à Tétreaultville, à proximité de la Promenade Bellerive, qui longe le Saint-Laurent. Les unités qui restent peuvent être aménagées de trois façons différentes. L'espace peut être entièrement ouvert, à l'avant, et compter une seule chambre. Le logement peut aussi être divisé pour comprendre deux ou trois chambres.

Bientôt, le Faubourg Contrecoeur

Tout est presque prêt pour le lancement du Faubourg Contrecoeur, un important projet immobilier qui verra le jour au nord de Tétreaultville. Plus de 1800 logements seront bâtis au cours des huit prochaines années. La construction devrait débuter vers la fin du mois.

Le projet a évolué sous la gouverne de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), chargée par la Ville de mettre en valeur le terrain de 38 hectares. Tout un défi! Le terrain, situé au nord de la rue Sherbrooke, borde la carrière Lafarge. Inexploité depuis une vingtaine d'années, il servait de dépôt à neige.

«C'est le plus important projet piloté par la SHDM», souligne Frédéric Deslongchamps, directeur du développement.

Environ 800 appartements en copropriété seront construits dans le cadre du programme Accès Condos, de la SHDM. Il y aura environ 430 logements sociaux et communautaires et 570 habitations privées. À la suite d'un appel d'offres, c'est la firme F. Catania qui a été sélectionnée pour réaliser les travaux. Elle termine la décontamination du terrain et a commencé à construire les infrastructures. Elle bâtira la très grande majorité des logements.

Intégrer un projet de cette envergure dans un secteur déjà construit n'est pas facile. Obtenir l'appui des résidants des alentours non plus. La SHDM a procédé à une consultation publique en juin 2007. Un comité de relations communautaires a été mis sur pied. Plusieurs négociations ont de plus été menées avec des organismes du secteur. «Nous voulions que tout aille rondement», précise M. Deslongchamps.

La construction devrait débuter dans environ trois semaines, révèle André Fortin, président de F. Catania Groupe Immobilier. Des bâtiments comprenant 16 logements, associés au programme Accès-Condos, seront bâtis en premier. Suivra la construction de huit maisons jumelées, de l'autre côté de la rue.

En tout, environ 150 cottages jumelés seront construits, ainsi qu'une cinquantaine de maisons unifamiliales, au nord du terrain, tout près de l'arrondissement d'Anjou. Une denrée rare à Montréal!

F. Catania construira aussi les 800 appartements du programme Accès Condos, de même que tous les logements sociaux et communautaires. Environ 150 d'entre eux seront destinés à une clientèle âgée. Les logements communautaires, qui représentent 24% des unités, seront répartis dans quatre coopératives, situées à quatre endroits différents. «On veut qu'elles s'intègrent le plus harmonieusement possible», indique Jean-François Gilker, du Groupe de ressources techniques Bâtir son quartier.

Le promoteur prévoit construire une résidence pour personnes âgées, comprenant 150 logements. La firme Habitations Laurendeau, par ailleurs, bâtira environ 180 maisons de ville.

Tous les fils et les câbles seront enfouis. Pour plaire aux familles, un grand parc sera aménagé, de même qu'une place centrale, Il y aura une piste cyclable, reliée au réseau montréalais, et plusieurs petits commerces.

Photo Robert Mailloux, La Presse

Les Cours Valois