Pendant que la neige ne cesse de tomber, les ventes sur le réseau interagences, dans la grande région de Québec, diminuent encore d'un cran. D'un autre côté, le prix moyen des propriétés, lui, croît de 6 %.

Pendant que la neige ne cesse de tomber, les ventes sur le réseau interagences, dans la grande région de Québec, diminuent encore d'un cran. D'un autre côté, le prix moyen des propriétés, lui, croît de 6 %.

«Les 400 cm de neige accumulés jusqu'à présent ont une incidence certaine sur les résultats», s'inquiète la Chambre immobilière de Québec (CIQ) dans un communiqué transmis au Soleil.

Tandis que janvier donnait lieu à un repli de 9 % en comparaison du même mois de l'an passé, le recul de février est de 5,5 %.

Ainsi, le solde des transactions était de 642 en janvier par opposition à 705 l'année dernière. Celui de février est de 958 contre 1013 en 2007. Le cumulatif des deux mois, cependant, est de 1718 l'an passé, de 1600 actuellement. Ce qui donne lieu à une baisse de 6,8 %.

Par ailleurs, si le nombre des transactions a crû du tiers en février (858) par rapport à janvier (642), «il ne faut pas s'y fier», d'après la directrice générale de la CIQ, Gina Gaudreault.

«Il est plus juste de comparer un mois avec le même des années précédentes. Car le comportement des particuliers va comme les saisons progressent. Il change», soutient-elle.

Prix en hausse

Mais s'accordant un chiffre d'affaires de 161 millions $ environ, le prix moyen d'une propriété résidentielle, quant à lui, monte de 6 %, à 168 070 $. Encore que, pour toute l'année passée, il a été de 172 375 $.

La CIQ est donc impatiente que la neige s'en aille pour redonner aux gens le goût de l'été et de s'installer. Mais, selon ce qu'a appris Le Soleil des services météorologiques d'Environnement Canada dernièrement, la neige pourrait nous tenailler jusqu'en mai. Avec des redoux, entre-temps.

Le goût d'acheter

Enfin, d'après un sondage Ipsos Reid, effectué pour le Groupe financier RBC, un Québécois sur cinq (21 %) envisage l'acquisition d'une propriété résidentielle dans les deux prochaines années. Une croissance de 2 % sur 2007. Puis, 82 % des gens de chez nous trouvent que l'acquisition d'une maison est un et même un très bon placement.

Finalement, dans l'ensemble du pays, l'intention d'acheter a décliné de 5 %. Bien que les «espérants» acheteurs (23 %) soient, proportionnellement, plus nombreux qu'au Québec, la flamme d'acheter des Canadiens diminue donc d'intensité.