Le projet Quai des éclusiers a causé beaucoup de remous lors de son lancement dans Saint-Henri en 2002, quand certains ont protesté contre l'implantation de condos de luxe qui tournaient le dos à ce quartier populaire. Mais les quatre phases, comprenant environ 400 condos, ont vu le jour et ont attiré des acheteurs séduits par l'emplacement.

C'était avant que l'on songe à lancer la revitalisation de Griffintown, un quartier qui longe lui aussi, en partie, le canal de Lachine. À sa façon, le Quai des éclusiers a été un précurseur du renouveau du Sud-Ouest, laissé à lui-même pendant des années. Marie-Pascale Gagnon a été charmée en 2011 par les arguments de vente mis de l'avant par les promoteurs. Amenée là par son courtier et ami de longue date, Martin Michaud, elle a tout de suite eu le coup de foudre pour ce condo de la phase 3, situé au troisième étage et donnant directement sur l'eau.

UN STYLE DE VIE

L'emplacement, comme c'est toujours le cas dans le domaine immobilier, a été déterminant. Marie-Pascale, gestionnaire dans une société minière ayant des bureaux au centre-ville, voulait quitter sa maison de la Rive-Sud et se rapprocher de son travail. Mais pas trop. Elle ne voulait pas avoir l'impression d'habiter dans une tour de condos à côté de tours de bureaux.

Aujourd'hui, elle se rend près de la rue Sherbrooke en prenant les transports mis à sa disposition : bus, métro, taxi, BIXI. Le soir, elle rentre à la maison à pied pour décompresser. Les déplacements ne causent donc jamais de soucis ; la voiture reste dans son garage souterrain et l'odomètre tarde à grimper, puisqu'elle ne fait qu'environ 10 000 km par année.

Mais quand Marie-Pascale la sort, elle apprécie la proximité de l'autoroute 15, du pont Champlain ou de l'aéroport, où elle passe une partie de sa vie, étant souvent appelée à voyager pour son travail.

Mais revenons à son quartier. Marie-Pascale se réjouit de la présence du marché Atwater situé à une dizaine de minutes de marche. Plusieurs commerces de proximité lui rendent aussi la vie plus facile et plus agréable. Comme elle est sportive, elle apprécie la présence d'une piscine intérieure et d'un gymnase récemment rénové.

En été, elle peut aller courir, faire du vélo ou même du kayak sur le canal, car la copropriété met à la disposition des occupants des embarcations et un débarcadère pour les mettre à l'eau. Parfois, lorsqu'il fait vraiment chaud, elle aime aller lire sur le quai où elle trouve un peu de fraîcheur.

QUELQUES TRAVAUX

Lors de la prise de possession du logement, la nouvelle propriétaire n'était pas satisfaite de certaines choses. Elle a donc décidé de pallier les lacunes identifiées : la salle de bains a été rénovée et la cuisine a subi un lifting majeur. Sans oublier l'ajout de rangements sous forme de vaisselier dans la cuisine, d'armoires dans l'ex-salle à manger devenue bureau et dans la chambre à coucher.

Elle a aussi repeint les plafonds en béton de la zone à vivre pour atténuer un peu la trop grande clarté ! Eh oui, la fenestration abondante et l'orientation sud du condo ne commandaient pas des plafonds blancs. Une autre pièce a aussi reçu l'attention de Marie-Pascale : la terrasse ! Comme elle profite beaucoup de l'été, elle a aménagé cet espace en trois sections : cuisine, salle à manger et lounge. Quand elle reçoit ses amis, ils s'imaginent qu'ils sont au chalet !

Les aléas du travail vont interrompre l'aventure de Marie-Pascale dans son oasis urbaine : elle entreprend un contrat de trois ans qui va la mener jusqu'aux îles Canaries. C'est un joli hasard qu'elle soit tombée sur cette mine d'or, tout comme quand Martin lui avait trouvé son condo...

Photo fournie par Groupe Sutton

Le plafond en béton, d'une hauteur de 9,5 pi, laisse voir les gaines de ventilation et les extincteurs.

Photo fournie par Groupe Sutton

Rénovée par l'actuelle propriétaire lors de son arrivée, la cuisine a gagné beaucoup d'espaces de rangement en hauteur ; un ilot et une table attenante ont aussi été ajoutés ; le revêtement de sol a été changé.