Partir du Marais au coeur de Paris pour tenter la grande aventure américaine et se retrouver à Beaconsfield ? Voici le parcours improbable et pourtant pleinement assumé et parfaitement réalisé d'une petite famille.
Agnès et Thomas habitaient un petit appartement de 800 pi2 à proximité de tout avec leurs enfants : deux garçons et une fille. Ils songeaient à émigrer à Montréal et à devenir citoyens canadiens, bref, entreprendre une nouvelle vie. Une amie française habitant Beaconsfield leur recommanda cette banlieue de l'Ouest-de-l'Île comme lieu où s'installer.
En juillet 2010, ils emménagent dans une maison en location, en attendant d'acheter quelque chose. Ils trouvent un bel emplacement, mais la maison convoitée a un trop grand besoin d'amour : elle finira sous le pic des démolisseurs ! Lors de leur shopping immobilier, ils découvrent des demeures dessinées par un architecte de Pointe-Claire qui leur plaisent bien. Ils retiennent les services de Jean Gagnier pour leur imaginer une résidence qui soit à la fois traditionnelle et moderne, baignée de lumière. Deux ans plus tard : mission accomplie.
Une habitation à deux corps
La maison à étage est clairement séparée en deux corps différents : d'un côté, le royaume des parents, de l'autre, le repaire des enfants. Des portes coulissantes isolent visuellement et acoustiquement les deux territoires, au besoin. L'étage compte donc trois chambres à coucher et deux salle de bains réservées aux enfants, une suite pour les parents qui comprend vestiaire et salle de bains privés, de même qu'un bureau adjacent à leur chambre à coucher ; une salle de lavage et un coin repos avec canapé complètent le tout. L'étage profite d'une fenestration abondante, donc d'une lumière généreuse. En prime, on bénéficie d'une vue sur les levers de soleil donnant sur le lac Saint-Louis de l'autre côté de la rue.
Au rez-de-chaussée, les entrées côté façade et côté garage, le salon, la salle à manger et la cuisine sont les lieux de rencontre de la famille. La cuisine donne à voir le lac à l'est et la cour avec piscine à l'ouest. Le tout sous une hauteur de plafond de plus de 20 pieds ! Ici, aucun store, ni rideau, que de la lumière et de la verdure, grâce à la haie de cèdres et à des sapins majestueux, plantés tout autour. La dalle de l'étage est en béton et dissimule un plancher chauffant en époxy. Un parquet d'ingénierie, chauffé lui aussi, recouvre une partie de cette dalle. Tout cela représente près de 4000 pi2, sans compter le garage et le sous-sol où l'on trouve chambre d'ami, salle de jeu, espace de rangement et cinéma maison.
Comme les parents travaillent à Montréal, lui près du métro Rosemont et elle rue Sainte-Catherine à côté du Quartier des spectacles, ils doivent reconduire leurs garçons à l'école à Outremont et leur fille à Lachine. Un véritable ballet qui implique deux voitures et beaucoup d'organisation. Le couple songe à renouer avec son ancien mode de vie parisien où écoles, sorties, travail et courses sont faciles d'accès, idéalement à pied ou en métro.
Il cherche donc une maison qui permette d'accommoder tout le monde. On réorganise la vie familiale selon les impératifs qui ne sont plus les mêmes, six ans plus tard. L'emplacement prend le pas sur les aventures architecturales : quand on a connu Paris intra-muros à pied, on est maintenant prêt à se rapprocher du centre-ville montréalais, toujours en famille.
La propriété en bref
Prix demandé : 1 948 000 $
Année de construction : 2012
Pièces : 26, dont 5 chambres à coucher et 4 salles de bains et 1 salle d'eau
Comprend : réfrigérateur, plaque à induction, four, hotte et lave-vaisselle Thermador, micro-ondes Panasonic, stores, lit de garçon avec tiroirs, piscine à eau salée avec appareils
Évaluation municipale : 1 447 500 $
Impôt foncier : 12 759 $
Taxe scolaire : 2652 $
Courtier : G. Shepherd Abbey, Abbey & Olivier Agence immobilière, 514 694-7866
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