Il y eut Saint-Lambert, puis le Plateau Mont-Royal, entre autres; des rénovations seulement. Puis, une envie de construction neuve et d'air pur. Julie Chabot et son conjoint se sont alors mis à la recherche du terrain idéal. Ils se sont perdus à dessein dans les Cantons de l'Est, menés par les paysages, en attendant de trouver l'emplacement de rêve.

Nous sommes à l'automne 2010, la nature se déshabille, laissant voir un ruisseau entre des rochers. Le coup de foudre opère. C'est là, à flanc de montagne, à Bromont, que le couple vient porter son choix sur un site de quatre acres. L'achat se fera en janvier et la construction commencera en octobre suivant. Entre-temps, Julie et Jacques dressent leur liste d'épicerie pour leur futur petit nid.

Dans la vie, Jacques passe son temps dans la gestion de projets immobiliers. Ça tombe bien, il saura rassembler leurs idées et les confier à un ami architecte, leur voisin à Montréal: Alexandre Blouin.

Avec une collègue, celui-ci va faire des rendus après avoir écouté les demandes. Le couple veut un grand espace de vie décloisonné, une terrasse, des chambres pour les enfants (et les petits-enfants) de passage, un atelier de travail (Julie fait des courtepointes) et un aménagement dénudé.

Pendant plusieurs mois, Jacques jongle avec des détails: la fenêtre ici, non, là; ou l'escalier qui doit donner l'impression que l'on gravit la montagne. Puis, il laisse à une entreprise spécialisée en construction le soin de finaliser les plans et de les réaliser. Un travail ardu, car le dénivelé vers la rue est important, ce qui complique les choses pour la machinerie lourde. Et on sortira du chantier plein de camions remplis de pierre dynamitée, car la maison doit être orientée comme il se doit, afin de voir, en hiver, Sutton, le mont Pinnacle et les hauteurs de Jay Peak.

Julie a beau faire des travaux d'aiguille, elle a une formation en graphisme et l'oeil pour les aménagements zen. Les murs sont immaculés, les planchers du rez-de-chaussée en béton, les fenêtres à nu (ou presque) et les armoires de cuisine lisses.

La maison constitue la résidence principale du couple. Si Julie peut travailler sans problème sur place, Jacques doit assister à de multiples réunions. Aussi, chaque matin, il se rend à un stationnement incitatif près de chez lui et prend l'autocar vers Montréal. Au terminus, il se tape deux métros pour arriver à destination. Au final, il met quatre heures par jour en déplacement. Mais il adore son boulot, dixit Julie.

On voit ici le début d'une explication de la vente de la maison. C'est vrai, pourtant la seconde raison l'emporte: ils veulent revivre la belle expérience d'un projet de maison neuve. Ils vont repartir à la recherche d'un beau terrain, dans la même région, afin de recommencer. Afin d'alléger le fardeau des transports, ils vont s'acheter un pied-à-terre dans la métropole pour que Jacques puisse continuer d'avoir l'oeil sur sa mission en cours: le nouveau quartier où s'installera une partie de l'Université de Montréal. Une fois ce contrat terminé, ils pourront revenir en campagne couler de beaux jours, dans le calme retrouvé.

LA PROPRIÉTÉ EN BREF

> Prix demandé: 849 000$

> Année de construction: 2012

> Pièces: 13, dont 4 chambres, 2 salles de bains et 1 salle d'eau + garage séparé

> Comprend: électroménagers de cuisine, habillages de fenêtre, luminaires, aspirateur central, système d'alarme, certains meubles de rangement, ouvre-portes de garage.

> Évaluation municipale: 469 600 $

> Impôt foncier: 3815 $

> Taxe scolaire: 1082 $

Courtières: Lisa Rozon 450 525-5472 ou Marie-Piers Barsalou 450 577-0272, Sotheby's International Realty Québec