Le quartier Notre-Dame-de-Grâce est reconnu pour ses grands arbres et ses belles maisons. Cette résidence jumelée, située dans le secteur «Westmount adjacent», ne fait pas exception à la règle. Avec du charme, du cachet et de l'élégance, elle ne devrait pas s'éterniser sur le marché, tant la demande est forte dans le secteur.

Le quartier Notre-Dame-de-Grâce est reconnu pour ses grands arbres et ses belles maisons. Cette résidence jumelée, située dans le secteur «Westmount adjacent», ne fait pas exception à la règle. Avec du charme, du cachet et de l'élégance, elle ne devrait pas s'éterniser sur le marché, tant la demande est forte dans le secteur.

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 Construite en 1920, cette résidence de l'avenue Northcliffe a conservé son charme d'antan. Les planchers d'origine sont en chêne et craquent comme dans les belles d'autrefois, la fenestration d'époque, avec ses fenêtres plombées, a été conservée et la salle à manger possède tout le luxe et le confort des vieilles résidences bourgeoises. Au rez-de-chaussée et à l'étage, des portes françaises et des boiseries ajoutent au prestige des lieux.

 Cette résidence se caractérise par ses nombreuses pièces à aire ouverte. On y retrouve un grand hall au coeur du rez-de-chaussée, un boudoir près de la salle à manger, un coin bureau à l'étage, et j'en passe. «Ces nombreuses pièces n'ont pas de fonction précise, mais elles ont l'avantage d'aérer cette grande maison et d'offrir de multiples possibilités d'aménagement», affirme Claudette Moreau, agente immobilière au Groupe Sutton Centre Ouest, qui s'occupe de la vente de cette propriété.

 Au rez-de-chaussée, les propriétaires actuels, qui demeurent dans cette maison depuis 23 ans, ont procédé à quelques modifications. Le balcon avant a été intégré à la maison, formant un grand vestibule très éclairé, avec un grand placard pour ranger les manteaux. Ce qui servait autrefois de chambre de bonne a été transformée en coin-repas s'ouvrant sur la cour par deux belles grandes fenêtres. La cuisine a été refaite à leur arrivée, puis rafraîchie en 1998 avec une touche provençale.

 Quant à la cage d'escalier, elle est éclairée par un grand puits de lumière. On retrouve trois chambres à coucher à l'étage, dont une pièce double, ainsi qu'une salle de bains rénovée. Dans la spacieuse chambre à coucher principale, un artiste a peint une fresque céleste au plafond, créant un effet saisissant.

 Le sous-sol est totalement aménagé. On y trouve une salle familiale, un espace bureau, une salle de bains, une salle de lavage ainsi qu'un garage, dont la porte a été condamnée, car pour y ranger sa voiture, il fallait passer par l'arrière. «Il aurait fallu asphalter presque toute la cour, ce qui est un non-sens à mes yeux», explique Guido Benedetti, copropriétaire des lieux. Cet espace sert maintenant à ranger les vélos, la tondeuse et les divers outils de jardinage.

 Cette résidence est située près du futur centre hospitalier universitaire anglophone, des métros Vendôme et Villa-Maria et de l'autoroute 15. Selon l'agente Claudette Moreau, le secteur attire autant les anglophones que les francophones, surtout des professionnels dans la fin trentaine début quarantaine qui s'y établissent pour élever leur famille.