Les dommages causés par une catastrophe naturelle ne sont pas couverts par l'assurance habitation. Faux. L'inondation est le seul cas de force majeure pour lequel il n'existe aucune couverture. «L'inondation n'est pas couverte parce que c'est un risque prévisible, justifie Alexandre Royer, conseiller en affaires publiques au Bureau d'assurances du Canada (BAC). Quelqu'un qui vit sur le bord de l'eau doit s'attendre à être mouillé.»

Les dommages causés par une catastrophe naturelle ne sont pas couverts par l'assurance habitation. Faux. L'inondation est le seul cas de force majeure pour lequel il n'existe aucune couverture. «L'inondation n'est pas couverte parce que c'est un risque prévisible, justifie Alexandre Royer, conseiller en affaires publiques au Bureau d'assurances du Canada (BAC). Quelqu'un qui vit sur le bord de l'eau doit s'attendre à être mouillé.»

Des couvertures existent pour les autres catastrophes naturelles, insiste Alexandre Royer. «La crise du verglas en 1998 a coûté 1,8 milliard $ aux assureurs, rappelle le conseiller en affaires publiques. Les orages violents du 10 juin qui ont duré 20 minutes ont causé pour 150 millions $ de dommages.»

Mais qu'entend-on par catastrophe naturelle? Alexandre Royer n'a pas de définition précise. «Pour être couvert, le risque doit être inscrit sur le contrat d'assurance», met-il en garde. Tous les risques ne sont pas assurés d'emblée. L'assuré doit débourser une dizaine de dollars de plus pour certaines protections. La piscine et les refoulements en sont des exemples.

Deux types de contrats habitation existent. Le contrat de base est idéal pour les locataires. Les dommages causés par un incendie, la foudre, une explosion, le choc d'objet (un arbre tombe sur votre maison), le vandalisme, les dommages d'eau, la grêle, les tempêtes de vent et le vol sont notamment couverts par ce contrat.

Pour les propriétaires, le contrat tous risques est recommandé. «Tout est couvert, sauf ce qui est exclu au contrat. Les dommages liés au poids de la neige sont assurés dans ce contrat, cite pour exemple Alexandre Royer. C'est sûr qu'il y a une différence au niveau du coût. La majorité des gens optent pour ce contrat.»