«La ruée vers l'efficacité énergétique marque le passage à l'automne aussi bien que le froid et la pluie. On prépare son nid pour l'hiver, brin par brin, en calfeutrant, en isolant, ou en procédant à des rénovations plus poussées. Locataire ou propriétaire, chacun y trouve son intérêt. Cette semaine : gestes simples et ressources.

Il y a des choses à faire même si on est locataire, soutient Lisa-Marie Hein, responsable du service d'efficacité énergétique chez Option consommateurs. Une soixantaine de dollars et quelques petits gestes, comme poser un coupe-froid à la porte ou une pellicule isolante sur la fenêtre, ça fait une différence.»

Avec du matériel de cette valeur, au cours d'une visite d'une heure et demie, un technicien en efficacité énergétique procède aux ajustements de base, dans le cadre d'Éconologis, un programme provincial destiné aux ménages à revenus modestes qui est géré, à Montréal, par Option consommateurs. «Nous misons beaucoup sur l'éducation, explique Mme Hein. Les gens réalisent que c'est facile. Quand ils déménageront ou deviendront propriétaires, ils auront les outils.»

Programme d'aide ou non, ces gestes simples sont à la portée de tous bricoleurs: ajuster ou poser un coupe-froid à la porte; sceller le cadre des portes et des fenêtres au calfeutrant permanent; poser une pellicule plastique sur les fenêtres; condamner une fenêtre au châssis mal ajusté avec du calfeutrant temporaire, facile à enlever au printemps; boucher au boudin-mousse ou au calfeutrant au latex les grands trous à la jonction mur plancher (derrière une plinthe électrique ou une moulure), ou encore calfeutrer tout le périmètre de la moulure; injecter de la mousse isolante sur le pourtour des portes, des fenêtres, de la sortie d'air de la sécheuse, du ventilateur de salle de bain et de la hotte de la cuisine. Pour finir: on ajuste la température du chauffe-eau (60 °C, voir les conseils du CAA-Québec sur le web), on pose une pomme de douche à faible débit et un aérateur au robinet.