«Quand Martin m'a proposé de vivre sous un dôme géodésique, je lui ai répondu: "Es-tu fou?", relate Maryse Beaulieu, conseillère pédagogique et compagne de l'astrophysicien Martin Aubé, professeur-chercheur à l'Université de Sherbrooke. Je croyais qu'il blaguait. Mais il m'a montré des maisons sur internet. Plusieurs entreprises américaines livrent ces habitations en kit. Je me suis laissé convaincre. Finalement, c'est tripant de vivre à l'intérieur du dôme. La lumière y est très douce.» Le couple y demeure maintenant avec ses deux enfants (sur trois) encore à la maison, Marie-Sophie et Jean-Lou.

«Le rang 13, ç'a été un coup de foudre! relate Martin. Les valeurs écologiques allaient de soi pour nous.» Entré immédiatement dans le conseil d'administration de la coop du rang 13, Martin, spécialiste en pollution lumineuse, fait ajouter à la charte écologique des clauses sur l'éclairage.

La forme du dôme géodésique permet une grande efficacité énergétique, puisqu'elle présente le plus petit rapport possible de surface extérieure sur la surface intérieure. L'habitation perd ainsi moins de chaleur en hiver et demeure plus fraîche en été.

Gros casse-tête

Le gros casse-tête de poutres et d'entretoises est arrivé en pièces détachées sur un camion 10 roues. «Ils étaient 12 hommes pour débarquer les nombreuses boîtes, sous la pluie ! se souvient Maryse. Ça m'a pris une journée pour faire l'inventaire, avec le système de lettres et de couleurs de la société, Natural Spaces Domes.»

Maryse et Martin veulent maintenant aménager un jardin, faire un petit élevage de volaille et planter des arbres fruitiers, en plus d'entretenir leur portion de forêt.

www.naturalspacesdomes.com