Quelque 35 000 personnes se sont présentées au premier Salon habitat ville et banlieue, entre les 12 et 15 mars derniers, soit deux fois moins que le nombre de visiteurs ayant franchi les tourniquets du Stade olympique trois semaines plus tôt, dans le cadre du Salon chalets et maisons de campagne.

Quelque 35 000 personnes se sont présentées au premier Salon habitat ville et banlieue, entre les 12 et 15 mars derniers, soit deux fois moins que le nombre de visiteurs ayant franchi les tourniquets du Stade olympique trois semaines plus tôt, dans le cadre du Salon chalets et maisons de campagne.

 En 2010, pour augmenter l’achalandage, les promoteurs souhaitent déplacer le Salon habitat ville et banlieue au mois de février et ainsi éviter toute confusion avec le Salon national de l’habitation qui se déroule chaque année Place Bonaventure. Robert Yelle, le vice-président de l’événement, convient que le fréquentation  n’a pas été des plus faramineuses. «Ce n’est pas beaucoup. Mais pour une première expérience nous avons atteint nos objectifs. Plusieurs acheteurs potentiels sont allés rencontrer nos constructeurs», a-t-il indiqué.

 Engouement réel, disent les promoteurs

 Pour une première fois depuis longtemps, un salon à Montréal accueillait une soixantaine de grands constructeurs présentant 150 projets neufs d’habitation. Le promoteur Samcon, qui défend 17 nouveaux  bâtiments à condos, est sorti assez content de l’aventure. Il a constaté un engouement réel, beaucoup plus important qu’au Salon de l’immobilier et de la copropriété. «J’ai vu beaucoup d’intérêt à ce salon. Je dirai même quatre fois plus. Mais c’est sûr, on est dans la période des ventes. Je pouvais parfois parler une demi-heure avec les gens», a constaté Paul Martin, vice-président vente et marketing chez Samcon.

 Un partenaire majeur du salon, le constructeur Voyer & Tremblay, estime que cette démarche est nécessaire puisque Montréal n’avait plus de grande plate-forme pour mousser les projets des promoteurs. Voyer & Tremblay, qui bâtit des maisons de ville, a pu réaliser une dizaine de ventes grâce au Salon habitat. «Je suis à l’aise avec le chiffre de 35 000. C’était le chiffre magique que je m’étais donné. Le salon doit revenir. Avec les autres promoteurs, on s’est dit qu’on devra axer davantage la publicité sur les acheteurs. Le Salon national de l’habitation, lui, est beaucoup plus axé sur la rénovation» a souligné Jean-François Brunet, directeur des ventes et du marketing chez Voyer & Tremblay.

 Quelque 250 exposants ont présenté plus de 15 000 unités d’habitation disponibles dans la grande région de Montréal. Le site web www.salonhabitat.ca a accueilli plus de 20 000 visiteurs depuis sa mise en ligne à la mi-février.