En cette période de turbulences sur les marchés financiers, l'achat d'une propriété demeure-t-il un bon investissement? Oui, estime Jacques Lépine, président fondateur du Club d'investisseurs immobiliers du Québec, qui donnera trois conférences, vendredi prochain, dans le cadre du Salon de l'immobilier et de la copropriété, au Palais des congrès de Montréal.

En cette période de turbulences sur les marchés financiers, l'achat d'une propriété demeure-t-il un bon investissement? Oui, estime Jacques Lépine, président fondateur du Club d'investisseurs immobiliers du Québec, qui donnera trois conférences, vendredi prochain, dans le cadre du Salon de l'immobilier et de la copropriété, au Palais des congrès de Montréal.

«Il y a encore beaucoup de stabilité au Québec, précise-t-il. Le prix moyen des maisons a augmenté de 5% depuis le début de l'année. Quand les bourses tombent, la valeur refuge demeure l'immobilier.»

Il faut être à l'affût des bonnes occasions et savoir en tirer profit, dit-il. Sa technique? Chercher des gens en difficulté financière et acheter leurs immeubles. «Le profit se fait à l'achat, précise-t-il. Il faut chercher les aubaines pour ne pas se tromper.»

M. Lépine sera un des investisseurs qui partagera son expertise au salon. L'événement, qui en est à sa quatrième année, traite beaucoup de copropriété. Mais englobe aussi le marché immobilier résidentiel tout entier. Plus de 150 exposants seront présents pour informer les investisseurs et les propriétaires. Les principaux promoteurs immobiliers de la région de Montréal seront ainsi sur place, de même que des courtiers immobiliers, des experts en inspection de bâtiments, des évaluateurs agréés, etc.

«Pour que l'achat d'une propriété constitue un bon investissement, il faut qu'il soit bien fait», indique Me Yves Joli-Coeur, avocat en droit de la copropriété et fondateur du salon. Il faut comprendre les considérations juridiques, fiscales et comptables de la transaction.

Les acheteurs acquièrent plus qu'un toit, précise-t-il. «C'est un investissement qu'il faut maintenir à niveau, pour le revendre. Dans le cas d'un logement en copropriété, celui-ci doit entre autres être protégé par un fonds de prévoyance adéquat.»

Pour la première fois, l'association de propriétaires d'immeubles à logements, la CORPIQ, s'associe au salon. «Dans la région de Montréal, 9% des copropriétés sont offertes en location, indique Hans Brouillette, responsable des communications de l'organisme. C'est un marché en croissance. Or, les propriétaires qui louent des condos ont besoin des mêmes conseils que les propriétaires d'immeubles locatifs traditionnels en ce qui a trait, par exemple, à l'enquête de pré-location. Ils ont aussi les mêmes obligations.»

L'achat d'un immeuble locatif représente par ailleurs un excellent moyen d'accéder à la propriété, poursuit-il. «Cela permet de réduire les coûts. Mais il y a aussi des contraintes. Nous voulons donner des outils aux investisseurs.»

Pour la première fois, par ailleurs, le salon comptera un volet international. Un forum franco-québécois fera le parallèle entre la gestion des copropriétés en France et au Québec avec des experts des deux côtés de l'Atlantique.

«L'accord entre la France et le Québec sur la mobilité de la main-d'oeuvre s'étendra au domaine de la gestion de la copropriété, précise Me Yves Joli-Coeur, qui participera au forum. Être gérant d'immeuble, en France, c'est un métier encadré. Ce n'est pas le cas ici. Les copropriétaires n'ont aucune protection.»

Le salon de l'immobilier et de la copropriété aura lieu vendredi, samedi et dimanche prochains au Palais des congrès de Montréal. Des conférences seront données au cours des trois journées, dans trois salles aux thèmes bien différents. Les visiteurs pourront de plus obtenir des consultations gratuites de 20 minutes auprès de notaires et d'avocats. Mieux vaut arriver tôt pour en profiter.

Pour en savoir plus: www.salonimmobiliercopropriete.ca