Alain F. Dupuis, président du Groupe Allogio, promoteur du Faubourg Pointe-aux-Prairies (FPP), n'est pas un environnementaliste de la première heure. Il a simplement vu le potentiel économique que pourrait générer la protection de l'environnement. «Les projets de prestige, comme Fontainebleau, à Blainville, sont érigés dans des environnements exceptionnels, ce qui attire les acheteurs. La protection de l'environnement peut servir à maximiser la valeur d'un projet», dit-il.
Alain F. Dupuis, président du Groupe Allogio, promoteur du Faubourg Pointe-aux-Prairies (FPP), n'est pas un environnementaliste de la première heure. Il a simplement vu le potentiel économique que pourrait générer la protection de l'environnement. «Les projets de prestige, comme Fontainebleau, à Blainville, sont érigés dans des environnements exceptionnels, ce qui attire les acheteurs. La protection de l'environnement peut servir à maximiser la valeur d'un projet», dit-il.
L'objectif de M. Dupuis et de son partenaire, Gestion immobilière Trams, est d'ériger un quartier de prestige dans l'est de l'île de Montréal, un endroit où l'on n'en voit pas souvent. «Les projets intégrés, avec des maisons de plus d'un million de dollars, émergent davantage en banlieue. Ici, on veut offrir les avantages de la banlieue, sans les ponts», affirme-t-il.
Lancé au début du mois d'octobre, ce projet immobilier se situe à l'extrémité est de l'île de Montréal, aux confluents des rivières des Prairies et des Mille Îles, dans un environnement bucolique, adjacent au parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, où vit une population de cerfs de Virginie, et au parc des Cageux, au bord de l'eau. Dans ce secteur, le boulevard Gouin longe la rivière comme une belle route de campagne.
En collaboration avec la Ville de Montréal et le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, le Groupe Allogio a réalisé l'aménagement des rues en évitant d'empiéter sur les milieux humides, réservant une superficie de 1,2 million de pieds carrés à la protection d'espace vert, sur un terrain à développer de 4,7 millions de pieds carrés.
«Dans les projets résidentiels, on construit normalement sur les plus beaux terrains et on aménage les parcs dans des zones de moindre qualité. Ici, on fait l'inverse. Les terrains à haute valeur écologique se trouvent ainsi protégés», dit M. Dupuis.
La Ville salue l'ouverture d'esprit du promoteur. «Au lieu de voir la protection des milieux humides comme une embûche, il a décidé de capitaliser là-dessus, ce qui lui a permis d'avancer plus vite dans son projet», affirme Stéphanie Turcotte, conseillère en aménagement à l'arrondissement. Et même si le promoteur quitte le bateau, la Ville a décrété un PIIA (plan d'implantation et d'intégration architecturale) sur ce territoire, assurant sa protection future.
Dans ce projet innovateur, neuf résidences sur 10 seront bordées d'un parc. Sur chaque terrain, deux arbres seront plantés en façade. Tous les services d'électricité et de communications seront enfouis. Côté transport en commun, une gare du train de banlieue de la ligne Montréal/Repentigny/Mascouche, dont l'ouverture est prévue pour 2009, pourrait être aménagée non loin du secteur.
Pour le moment, seules quelques maisons-témoins ont été construites, ainsi que les deux résidences occupées par les participants de l'émission Occupation double. La phase I du projet, présentement en vente, comprend 33 maisons détachées de 315 000 $ et plus. FPP comptera au total 13 phases, dont le développement s'étalera sur plusieurs années.
À terme, FPP devrait comprendre 1837 unités d'habitation: 276 maisons détachées, 411 condominiums dans une structure de bois et de brique, 450 condominiums en hauteur, 250 condos et 450 appartements locatifs pour aînés. Toutes les habitations, d'un style architectural post-moderne, seront certifiées Novoclimat.
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Sur Internet: www.fppventes.com