C'est le dur constat fait par les Services économiques RBC, qui publient mardi matin leurs données du deuxième trimestre sur l'immobilier résidentiel.

C'est le dur constat fait par les Services économiques RBC, qui publient mardi matin leurs données du deuxième trimestre sur l'immobilier résidentiel.

La Banque Royale observe que dans trois catégories de propriété sur quatre, il faut consacrer davantage de son revenu aux coûts de possession qu'au premier trimestre.

L'institution financière attribue la hausse à l'augmentation des prix de 4% à 6%, à la lenteur de la croissance des revenus ainsi qu'à l'augmentation des taux hypothécaires, des impôts fonciers et des coûts plus élevés des services publics.

RBC calcule que posséder un bungalow individuel requière 36,2% du revenu d'un ménage, soit une augmentation de 1,5 point par rapport au premier trimestre. Du côté des maisons en rangée et des maisons à deux étages, la hausse est d'un point pour des pourcentages respectifs de 31,1% et 44%.

«La plupart des marchés immobiliers résidentiels du Québec connaissent un ralentissement ordonné puisque les prix augmentent beaucoup plus lentement que le rythme supérieur à 10% des dernières années», détaille Derek Holt, économiste en chef adjoint de RBC.

Les condos coûtent moins cher

L'exception se trouve du côté des appartements en copropriété, dont les coûts de possession nécessitent un pourcentage du revenu de 28,7% comparativement à 29,1% au premier trimestre.

RBC explique qu'une baisse moyenne de 7700$ des prix a eu lieu en trois mois, compensant les pressions à la hausse des taux d'intérêts, des coûts des services publics et des taxes foncières.

Si les condos deviennent plus accessibles, cela signifie toutefois une diminution des prix de revente pour ceux et celles qui sont déjà propriétaires...