Le nouveau venu dans la profession n'a pas de revenu, il désespère de n'en avoir pas de sitôt. Il croit dur comme fer le prétendu client. Il rêve déjà de la commission salvatrice. Mais l'acheteur se désiste. Il tombe de haut.

Le nouveau venu dans la profession n'a pas de revenu, il désespère de n'en avoir pas de sitôt. Il croit dur comme fer le prétendu client. Il rêve déjà de la commission salvatrice. Mais l'acheteur se désiste. Il tombe de haut.

«Faites d'abord provision de contrats de vente. C'est du capital en banque. Vous pourrez les vendre vous-mêmes ou avec le concours d'un agent d'une autre bannière. Et votre nom circulera», recommande M. Desgagnés aux agents qui démarrent.

«Qualifier» les acheteurs

Ensuite, «qualifiez» vos acheteurs. Évaluez leur sérieux, leur crédibilité, leur loyauté à votre endroit, soyez sûr de leur pouvoir d'achat pour le genre de maison qu'ils convoitent. Autrement, votre travail pourrait être infécond.

En clair, d'après le président de Re/Max 1er Choix BD, l'agent immobilier doit être une personne de génie en son domaine. Il doit mettre du temps, de la méthode, croire à l'aide de la publicité et ne pas craindre la sollicitation. Enfin, il doit être consciencieux et avoir l'esprit de service.

«Il n'est pas un empocheur de commissions sans efforts. Puis il verra qu'il devra encourir, en dépenses, environ 40 % de son chiffre d'affaires», reprend M. Desgagnés.

Enfin, il doit savoir que seulement 25 % des 15 000 agents immobiliers du Québec ont un revenu brut supérieur à 75 000 $ par année.

Les emplois offerts, en ce domaine, sont innombrables. Des courtiers font miroiter la perspective de faire de l'argent. «Il ne faut pas les croire sur parole», met-il en garde.