«Les agents immobiliers du bureau que j'avais joint trouvaient hardi que j'amorce ma carrière dans pareil contexte. Ils étaient d'avis j'aurais dû rester à Postes Canada, où j'étais facteur», se souvient-il.

«Les agents immobiliers du bureau que j'avais joint trouvaient hardi que j'amorce ma carrière dans pareil contexte. Ils étaient d'avis j'aurais dû rester à Postes Canada, où j'étais facteur», se souvient-il.

Mais lui était convaincu que la roue de l'immobilier n'arrêtait pas pour autant de tourner. Les gens avaient toujours besoin de vendre ou d'acheter. Cela lui semblait inéluctable.

Habitué à la marche et aux pires conditions climatiques, il parcourt les rues, laisse ses «calendriers personnalisés» et obtient des inscriptions. «Les acheteurs cherchaient à reprendre l'hypothèque avantageuse des vendeurs. Tandis que plusieurs de ces derniers vendaient avec perte nette», évoque-t-il.

Ainsi, il a vu un particulier solder sa maison 45 000 $, rembourser sa balance d'hypothèque de 42 000 $. Les 3000 $ résiduels n'ont pas été suffisants pour couvrir la pénalité hypothécaire, les taxes municipales et scolaires en souffrance et les honoraires de courtage.

À présent, M. Desgagnés vend au moins une maison par semaine. Il dit en avoir tout le crédit, n'appartenant pas à une équipe corporative de vente. Quant au décompte moyen de ses inscriptions, il est de 25.

Louise Bilodeau, de Saint-Frédéric, vient de joindre Royal LePage Inter-Québec en sa qualité d'agente débutante. La Beauce est son territoire de desserte.

Auparavant, elle a été éditrice d'une revue spécialisée en matière de grands et petits gibiers d'élevage. C'est sans compter de nombreuses années d'engagement auprès de la Commission scolaire Nouvelle-Beauce.

«La profession immobilière me plaît. Je n'y ai pas rêvé longtemps. Sitôt que j'en ai eu le goût, j'ai entrepris de m'y installer. J'aime les gens et je sais qu'ils ont besoin d'être accompagnés pour vendre ou acheter leur maison, qui est l'investissement le plus important de leur vie», confie-t-elle au Soleil depuis le Vermont.

Au moment de mettre sous presse, elle avait à son actif près de 10 inscriptions et deux ventes.

«Dans mon milieu, les gens me connaissent», dit-elle. C'est dans une lettre circulaire distribuée par Publi-Sac qu'elle leur a fait part de sa nouvelle situation. De plus, elle fait connaître ses services et ses maisons dans les journaux de sa région.