Au 1er janvier 2006, le prix moyen du mètre carré était de 114 000 yens (1125$ CAN), en hausse de 0,9% par rapport au 1er janvier 2005, a indiqué l'Agence, qui recueille ses données dans 410 000 points à travers le Japon afin de fixer les impôts sur les successions et les donations.

Au 1er janvier 2006, le prix moyen du mètre carré était de 114 000 yens (1125$ CAN), en hausse de 0,9% par rapport au 1er janvier 2005, a indiqué l'Agence, qui recueille ses données dans 410 000 points à travers le Japon afin de fixer les impôts sur les successions et les donations.

Dans les trois plus grandes agglomérations du pays, Tokyo, Osaka et Nagoya, les prix ont augmenté respectivement de 3,5%, 0,7% et 2,1%.

L'endroit le plus cher du Japon reste un pâté de maisons du quartier ultrachic de Ginza, dans le centre de Tokyo, en face de la célèbre papèterie Kyukyodo, où le mètre carré coûtait au 1er janvier 18,72 millions de yens (près de 185 000$ CAN), 3,6 millions de plus que l'an dernier.

La hausse la plus vertigineuse concerne les terrains situés en face de la gare de Nagoya, où plusieurs immeubles haut-de-gamme ont été récemment construits, et où le prix du mètre carré a bondi de 26,4%. Ginza se classe deuxième avec une augmentation de 23,8% en un an.

Une bulle spéculative immobilière aux dimensions monstrueuses s'était formée au Japon dans les années 1980, au cours de laquelle la valeur de la surface du seul Palais impérial de Tokyo était réputée plus grande que celle de l'État américain de Californie tout entier.

Cette bulle avait brusquement éclaté au début des années 1990, ébranlant le système bancaire japonais et plongeant la deuxième économie mondiale dans une longue spirale déflationniste.

Mais le Japon connaît actuellement une longue période d'expansion. Le redémarrage de l'activité économique a entraîné une reprise des projets immobiliers, et les perspectives de hausses des taux d'intérêt incitent les Japonais à investir dans la pierre avant que le crédit ne devienne trop cher.