Fondé en 2001 par Jacques Lépine, investisseur de plus de 25 ans d'expérience, le CIIQ regroupe aujourd'hui plus de 3000 passionnés de l'immobilier. Le Club se donne comme mission d'offrir de la formation, sous forme de conférences, séminaires et accompagnement, aux investisseurs débutants, intermédiaires et avancés, pour leur permettre d'atteindre leurs objectifs. «Si vous n'êtes pas encore propriétaire, on va vous prendre par la main et vous montrez la voie», explique M. Lépine.

Fondé en 2001 par Jacques Lépine, investisseur de plus de 25 ans d'expérience, le CIIQ regroupe aujourd'hui plus de 3000 passionnés de l'immobilier. Le Club se donne comme mission d'offrir de la formation, sous forme de conférences, séminaires et accompagnement, aux investisseurs débutants, intermédiaires et avancés, pour leur permettre d'atteindre leurs objectifs. «Si vous n'êtes pas encore propriétaire, on va vous prendre par la main et vous montrez la voie», explique M. Lépine.

Si la plupart des investisseurs refusent de livrer leur secret, ce n'est pas du tout le cas de M. Lépine. Au contraire, celui-ci veut non seulement transmettre sa passion pour la chose, mais aussi diffuser le plus largement possible sa recette «infaillible» du succès. «En suivant mes conseils, je vous garantis qu'en achetant un immeuble par année, en 10 ans, vous aurez un parc immobilier d'un million de dollars», soutient-il.

Quand M. Lépine a commencé dans le milieu, il n'existait aucune formation pratique dans le domaine de l'immobilier résidentiel au Québec. Bien sûr, les universités offraient de la formation théorique, mais celle-ci était axée principalement sur le commercial. «C'est bien utile pour travailler chez Cadillac Fairview, mais peu efficace pour acquérir des immeubles à logements», dit-il. Pour parfaire sa formation, il s'est donc rendu aux États-Unis où il existe depuis longtemps des clubs d'investisseurs. D'où l'idée de créer un club dans son pays.

Mais au CIIQ, on ne fait pas que de la formation, on vous transmet aussi le goût de la réussite. Lors des réunions mensuelles, des investisseurs à succès montent sur scène et témoignent de leurs bons coups, sous les applaudissements du public. Sur les présentoirs, les livres de psycho-pop s'envolent comme des petits pains chauds. Le best-seller de la soirée: Le millionnaire paresseux, de l'écrivain Mark Fisher. Comble de hasard, l'écrivain à succès était présent. Il a monté sur scène et a obtenu une ovation!

Patrick Gaulin, directeur général du CIIQ, explique ainsi la philosophie du Club. «On nivelle par le haut. On pousse les gens à prendre des risques, à confronter leurs peurs. C'est pour cela qu'on leur présente des exemples de réussite.» D'ailleurs, M. Gaulin symbolise lui-même cet état d'esprit. Ex-musicien de jazz sans le sou, il vit aujourd'hui grassement et gère un parc immobilier sans cesse croissant.

Si le côté «motivateur» vous rebute, les activités de formation du Club sont néanmoins tout à fait sérieuses. Outre les conférences mensuelles dans un hôtel du centre-ville, le Club organise 72 activités de formation par année, les samedis, les soirs et pendant des semaines intensives, à Montréal ou au Mexique. Les séances de formation, payantes, couvrent une grande variété de sujet: l'analyse de rentabilité, le financement hypothécaire et ses subtilités, la gestion du temps, la quête aux aubaines jusqu'à l'art de négocier avec les locataires (qu'on appelle ici les «clients»). Jacques Lépine offre lui-même des conseils à des groupes restreints pour leur apprendre les trucs du métier.

L'explosion du prix des propriétés ne décourage pas les investisseurs, pour qui le meilleur temps pour acheter, c'est encore aujourd'hui. «Si vous connaissez les bonnes méthodes d'évaluation d'un immeuble et que vous ne jouez pas à l'autruche, c'est impossible de se tromper», indique M. Gaulin.

Le Québec demeure encore une terre propice à l'investissement dans le bois et la brique, car le prix de vente de nos immeubles demeure nettement inférieur à la moyenne canadienne. «N'oublions pas que le profit en immobilier, on le fait à l'achat. En effet, 99% des immeubles se vendent trop cher. Donc, nos membres deviennent des chasseurs d'aubaines professionnels. Le plus important en immobilier, c'est de ne jamais tomber en amour avec un immeuble, parce que l'immeuble ne tombera jamais en amour avec vous!» conclut avec un brin d'humour M. Lépine.

UN COUP DE POUCE DU CIIQ

Pour une deuxième année consécutive, le Club des investisseurs immobiliers du Québec, organisme à but non lucratif, consacrera ses surplus d'exploitation pour venir en aide à une famille dans le besoin. L'an dernier, une mère chef de famille a été logée gratuitement pendant un an, allégeant ainsi son fardeau financier. Celle-ci a également pu suivre les formations du CIIQ sans frais.

Cette année, le Club est à la recherche de nouveaux candidats pour ce concours, appelé Logeons nos familles. «Cette initiative nous permet de se défaire de l'image du méchant propriétaire, à une époque où il est de plus en plus difficile de se loger», dit Jacques Lépine, président-fondateur du CIIQ. À long terme, l'organisme souhaite aider 10 familles dans le besoin par année. Pour plus d'information, visitez le site Internet du groupe.

__________________

La prochaine conférence du groupe aura lieu le 3 juin, au Holiday Inn, 420, rue Sherbrooke Ouest à Montréal.

Pour plus d'info: www.clubimmobilier.qc.ca