Avec sa compagne Marie-Claude Brunelle, il a opté pour une maison à un jet de pierre du Parc régional, un espace vert de près de deux millions de pieds carrés. Il leur suffit d'emprunter le sentier au bout de leur rue pour se retrouver en pleine nature.

Avec sa compagne Marie-Claude Brunelle, il a opté pour une maison à un jet de pierre du Parc régional, un espace vert de près de deux millions de pieds carrés. Il leur suffit d'emprunter le sentier au bout de leur rue pour se retrouver en pleine nature.

Pourtant, à deux pas, le boulevard Roland-Therrien bourdonne. Les banlieusards se bousculent aux portes d'un centre de rénovation, d'un magasin à grande surface et d'un marché d'alimentation situés à peine trois rues plus loin. Voilà ce que Francis Darche souhaitait: les grands espaces de la banlieue, sans toutefois utiliser sa voiture chaque fois qu'il aurait besoin d'acheter du pain. Depuis son arrivée dans le quartier, il a l'impression d'y être pour de bon.

Q: Vous avez grandi à Laval. Comment l'idée de vivre à Longueuil, à deux ponts de votre ville natale, vous est-elle venue?

R: C'est Marie-Claude qui m'y a amené. Je n'aurais jamais pensé au sud de Montréal parce que tous mes repères étaient au nord. Par contre, en passant presque tous mes temps libres avec ma copine à Longueuil, j'ai commencé à m'y sentir bien. Quand on a décidé de vivre ensemble, nous avons d'un commun accord décidé de déménager tout près de là.

Q: La vie à Longueuil n'est donc pas très différente de celle que vous retrouviez à Laval?

R: Tout est une question d'habitude. En vieillissant, j'ai cherché à reproduire la vie que j'avais chez mes parents, en magasinant aux mêmes endroits et en fréquentant les mêmes restaurants. Malgré tout, ça ne m'a pris que quelques semaines à replanter mes racines à Longueuil. Finalement, quoi qu'en pensent les Longueuillois et les Lavallois, les deux banlieues se ressemblent beaucoup.

Q: Pour quelles raisons avez-vous choisi le nouveau secteur Longueuil-sur-le-parc?

R: Nous voulions une maison neuve parce que je n'ai pas la patience d'en rénover une vieille. Par contre, une nouvelle construction veut dire aménagement du terrain, pavage de l'entrée, etc. Nous avons coupé la poire en deux en optant pour une maison construite récemment, mais clés en main. C'est aussi le souci du promoteur de conserver les grands arbres du terrain qui nous a charmé. Nous n'aurons pas à attendre 20 ans avant d'avoir de l'ombre!

Q: Trouvez-vous irritant de devoir circuler sur les ponts pour aller travailler?

R: J'ai la chance de pouvoir modeler moi-même mes horaires. Je pars après l'heure de pointe du matin, et je reviens après celle du soir. Par contre, on n'a pas le choix d'avoir deux voitures. Nos horaires ne coïncident pas et l'automobile est définitivement le moyen le plus rapide. Pour nous, les transports en commun sont intéressants les jours de tempête, quand on veut éviter les gros embouteillages.

Q: Profitez-vous des occasions de faire du plein air dans le Parc régional?

R: Certainement! On peut y faire du vélo, de la randonnée, et du ski de fond l'hiver. Pour la première fois depuis des années, quand je ne travaille pas, je n'ai pas envie de sortir de mon quartier. On est bien à la maison!

À CINQ MINUTES

Dans son voisinage immédiat, Francis Darche fréquente...

- Le parc régional de Longueuil.

- Le parc central de Longueuil-sur-le-Parc.

- Un club de location vidéo.

- Un marché d'alimentation.

- Un centre de rénovation.