À l'angle des rues de Bleury et Viger, des ouvriers s'affairent sur la charpente d'un édifice qui s'élève déjà d'environ 14 étages. Et il n'a pas fini de grandir, puisque l'édifice touchera la hauteur maximale permise dans cette zone, soit 60 mètres, ou 20 étages résidentiels. Il s'agit d'un investissement de 25 millions de dollars.

À l'angle des rues de Bleury et Viger, des ouvriers s'affairent sur la charpente d'un édifice qui s'élève déjà d'environ 14 étages. Et il n'a pas fini de grandir, puisque l'édifice touchera la hauteur maximale permise dans cette zone, soit 60 mètres, ou 20 étages résidentiels. Il s'agit d'un investissement de 25 millions de dollars.

Pourquoi avoir opté pour un projet locatif? En plus d'évoquer un certain essoufflement dans le marché du condo haut de gamme, le promoteur, le Groupe Canvar, est en terrain connu dans le marché de la location haut de gamme. «C'est un peu notre spécialité, estime Sylvain Paquin, chargé de projet pour le 1009, de Bleury. On a fait un autre projet locatif près du marché Atwater, Les Jardins du canal, et c'est un marché qui nous intéresse beaucoup.»

Dès l'automne 2006, les premiers locataires des 184 appartements emménageront dans l'édifice situé au coeur du très dynamique Quartier international de Montréal. Cela amène des occupants aux profils très variés, selon Sylvain Paquin. «Des gens de l'extérieur du pays ou de la province, qui viennent de l'Europe pour des contrats d'un ou deux ans, des Montréalais, des gens qui travaillent dans des bureaux de professionnels, d'autres qui préparent des congrès, des firmes qui font de la sous-location, etc.»

Les appartements compteront une, deux ou trois chambres. Les superficies varieront, par exemple, de 500 pieds carrés pour les studios à 850-1000 pieds carrés pour les quatre et demi. Les deux étages supérieurs seront occupés par des appartements-terrasse. Les prix de location ne sont pas encore définitivement établis, tout comme la finition des intérieurs, qui seront modernes et lumineux.

«Le projet étant locatif, il fallait arriver à une superficie d'appartement qui serait abordable, relate l'architecte Éric Huot, de Geiger Huot Architectes. Il y avait aussi un défi technique, car on construit au-dessus du poste de redressement de la Société de transport de Montréal, qui est situé au coin des rues Anderson et Viger.» L'architecte était soucieux de bien insérer l'édifice dans son environnement. «Anderson étant une rue résidentielle, on ne voulait pas mettre un mammouth de 20 étages. On a donc diminué le volume sur cette rue et on y a inséré des petites maisons de ville sur les deux premiers étages avec une porte sur trottoir.»

L'édifice est doté d'un basilaire qui définit bien les rues. Au septième étage, un mur-rideau brise le rythme de la façade. C'est là que seront situés les espaces communs: une salle de cinéma, une salle d'exercice et une salle de réception. Un étage plus haut, sur le toit de l'édifice longeant la rue Anderson, une terrasse et une piscine extérieure seront aussi mises à la disposition des locataires.

La tour monte ensuite en retrait pour être couronnée par quatre appartements-terrasse aux deux derniers étages. Le revêtement sera fait de béton préfabriqué et de verre pour lui donner un peu de transparence. «Pour rendre hommage au Palais des congrès, on a utilisé un jeu de couleurs dans les tons de bleus, évoque Éric Huot. Ce jeu de couleurs sera visible sur les murs-rideaux qu'on trouve au rez-de-chaussée, au 7e, au 19e et au 20e étages.»

Avec le petit hôtel Dauphin actuellement en construction, le Riopelle de l'autre côté de la rue de Bleury et un hôtel de 20 étages et 400 chambres dessiné par Geiger Huot Architectes au coin de la rue Saint-Antoine, ce sont des pans entiers de ce coin du centre-ville qui devraient poursuivre leur cure de Jouvence, solidement entamée.

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Le bureau de location n'est pas encore ouvert sur le site.

Renseignements: 514-931-8323