«Depuis le lancement du service sans intermédiaire DuProprio.com, en 1997, nous avions chaque semaine des demandes pour un volet locatif, raconte Nicolas Bouchard. Le voilà enfin, avec une présentation presque identique à celle du site pour la vente de propriétés.»

«Depuis le lancement du service sans intermédiaire DuProprio.com, en 1997, nous avions chaque semaine des demandes pour un volet locatif, raconte Nicolas Bouchard. Le voilà enfin, avec une présentation presque identique à celle du site pour la vente de propriétés.»

Le service comprend la mise en ligne de six photos et une description complète de l'appartement ou de la maison à louer. Loin du «31/2, bien situé, 550 $ par mois», les propriétaires qui utilisent location.duproprio.com ne ménagent pas les détails. Ils peuvent décliner leur description en des dizaines d'éléments- armoires en mélamine, douche en coin, plancher d'origine...- et ajouter un texte détaillé à la fin de la fiche. Voilà un filtre efficace pour s'éviter des dizaines de coups de téléphones inutiles.

Et le coût? Rien du tout, ni pour les visiteurs du site ni pour les propriétaires. «Nous croyons que c'est une bonne façon de fidéliser les propriétaires, explique M. Bouchard. Le jour où ils auront besoin de vendre leur immeuble ou leur maison, ils penseront à nous.»

L'homme d'affaires demande toutefois à ses clients de payer pour les services du photographe de l'entreprise, pour le positionnement de leur propriété sur la page d'accueil du site et pour une pancarte qu'ils voudraient afficher à la fenêtre de leur logement.

En trois semaines, 18 propriétés ont été louées par l'entremise du site lancé par Nicolas Bouchard. Il s'agit pour la plupart de maisons qui appartiennent à d'anciens clients du site Duproprio.com.

Le portail pour les propriétaires qui veulent vendre sans agent se porte d'ailleurs bien, soutient son fondateur. «Évidemment, si le marché ralentit et que les pancartes restent plus longtemps devant les maisons, certains clients seront tentés d'avoir recours à un agent, craint M. Bouchard. Par contre, je crois qu'en économisant sur la commission, ils peuvent être plus compétitifs.»