«Il y a moins de pression sur les acheteurs depuis quelques mois, remarque Michel Beauséjour, président de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). Ils n'achètent plus si la propriété ne correspond pas tout à fait à leurs besoins. Depuis un an, on constate un meilleur équilibre entre l'offre et la demande.»

«Il y a moins de pression sur les acheteurs depuis quelques mois, remarque Michel Beauséjour, président de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). Ils n'achètent plus si la propriété ne correspond pas tout à fait à leurs besoins. Depuis un an, on constate un meilleur équilibre entre l'offre et la demande.»

Agent immobilier pour le courtier Royal Lepage, Aurèle Lacroix est pour sa part catégorique: «On ne peut plus s'essayer autant qu'avant. Il faut inscrire la propriété au prix du marché, sinon la pancarte reste devant la maison. Ce n'était pas le cas il y a deux ou trois ans.»

Même s'il est passé de 54 à 74 jours depuis 2003, le délai moyen des ventes à Montréal reste encore bas. En 2000, il fallait compter environ trois mois pour vendre sa maison dans l'île.

«Voilà qui est plus normal, explique M. Beauséjour. Les dernières années étaient exceptionnelles, et ceux qui mettent leur maison en vente ces jours-ci devront être plus patients.»

Le président de la CIGM ajoute que pour mettre toutes les chances de son côté, le mois de mars est une excellente période pour planter une pancarte devant sa maison. Les premiers acheteurs qui souhaitent emménager pour le 1er juillet sont nombreux au printemps.

Depuis cinq ans, les ventes annuelles atteignent d'ailleurs un sommet chaque mois de mars avec environ 6000 transactions.