Si les maisons de 450 000 $ et plus se vendent de plus en plus sur son territoire, à n'importe quel moment de l'année, l'«ex-Longueuil» ne représente dans ce secteur que 8% du marché des villes de banlieue dans la région métropolitaine. On retrouve ce type d'habitation essentiellement à Boucherville et à Brossard. L'année dernière, 34 et 32 maisons y ont été respectivement écoulées comparativement à huit seulement pour l'ensemble des six autres anciens arrondissements.

Si les maisons de 450 000 $ et plus se vendent de plus en plus sur son territoire, à n'importe quel moment de l'année, l'«ex-Longueuil» ne représente dans ce secteur que 8% du marché des villes de banlieue dans la région métropolitaine. On retrouve ce type d'habitation essentiellement à Boucherville et à Brossard. L'année dernière, 34 et 32 maisons y ont été respectivement écoulées comparativement à huit seulement pour l'ensemble des six autres anciens arrondissements.

Les immeubles locatifs ne provoquent pas beaucoup plus d'effervescence. Les projets sont rares car peu rentables, souligne Pierre-Yves Daigneault. «Dans le bas de gamme, il n'y a pas grand-chose de disponible', ajoute Paul Cardinal, de la SCHL. Pour les promoteurs, les ensembles locatifs pour personnes âgées sont plus rentables que les immeubles locatifs conventionnels. Et comment ! Les loyers peuvent grimper jusqu'à 2000 $», précise M. Cardinal.

Par conséquent, le plex arrive tout juste à se faire une niche dans ce marché. Quelques centaines de ventes par année sont effectuées du côté du Vieux-Longueuil et, dans une moindre mesure, de Boucherville et de Saint-Bruno. L'offre ne répondant pas forcément à la demande, la pression sur ce marché est forte et se traduit par une augmentation des prix. Dans le Vieux-Longueuil par exemple, ceux-ci ont augmenté de 22 % entre 2003 et 2004 et de 29 % à Boucherville et Saint-Bruno.

L'apanage des baby-boomers et des familles

Les retraités pourront bientôt emménager dans le complexe Les promenades du Parc, à Longueuil.

Le vieillissement de la population, le départ des enfants du foyer familial et les taux d'intérêt encore relativement avantageux poussent une frange plus âgée de la population à se tourner vers les condos et la Rive-Sud. Comme dans la couronne nord, le condo y est l'apanage des baby-boomers.

Les 35-45 ans sont aussi nombreux à venir de Montréal, tant pour acquérir une maison qu'un appartement et ce, aussi bien sur le marché de la revente que dans la construction, observe Michel Gilbert, directeur de l'agence Century 21 Accès, à Longueuil. «Pour une première propriété, ils viennent acheter sur la Rive-Sud», dit-il.

Steeves Demers fait aussi remarquer qu'en s'établissant en bordure du fleuve, les nouvelles familles et les jeunes professionnels cherchent à être près de Montréal tout en ayant un accès plus ou moins rapide aux centres de villégiature des régions voisines.