Voici des pistes...

Voici des pistes...

Acheter un chalet existant

PLUS: Vous savez Ă  quoi vous attendre. C'est parfois le seul moyen de mettre la main sur les plus beaux terrains.

MOINS: Rien ne ressemble moins à une maison de campagne qu'une autre maison de campagne. Plusieurs ont été bâties par le propriétaire, au gré de ses besoins. Certaines sont broche à foin. D'autres nécessitent des rénovations majeures. Vous devrez ratisser longtemps la campagne avant d'en trouver une à votre goût... et à votre prix.

Louer un chalet

Les vacanciers peuvent louer pour une semaine, une saison, ou une année complète. Solution flexible et sans tracas. Pas besoin de s'occuper de l'entretien. Et on peut déménager tant qu'on veut.

PLUS: Les prix de location des chalets ont progressé moins vite que les prix d'achat, estime Jacques Lépine, président fondateur du Club d'investisseurs immobiliers du Québec, un organisme à but non lucratif qui compte 2500 membres (www.clubimmobilier.qc.ca).

MOINS: Les locataires n'ont aucune assurance que le chalet sera toujours disponible, au même prix. Aussi, il faut réserver à l'avance, surtout pour les semaines les plus convoitées, également les plus chères.

Louer pour acheter plus tard

On peut louer un chalet, avec une option d'achat dans le futur. Une partie des loyers versés sera appliquée au prix de vente préétabli, dit M. Lépine. Mais la formule est peu utilisée en ce moment, puisque le marché est à l'avantage des vendeurs.

Acheter pour louer

Les gens qui souhaitent prendre leur retraite à la campagne dans quelques années peuvent acheter dès maintenant une maison. S'ils n'ont pas les moyens de l'habiter tout de suite, ils la loueront en attendant, dit M. Lépine.

PLUS: On met la main sur le chalet de ses rĂŞves, plutĂ´t que de le laisser filer. Cela permet de geler son prix d'achat, et de se mettre Ă  l'abri d'une Ă©ventuelle hausse des prix.

MOINS: La location est une petite entreprise dont il faut s'occuper. Pour avoir un bon taux d'occupation, il faut choisir un chalet qui peut héberger au moins huit personnes et qui est situé près d'attractions touristiques majeures. Il faut prévoir des dépenses pour le marketing, le ménage, etc.

Acheter un terrain et bâtir

PLUS: Vous pouvez évidemment acheter un terrain, attendre le temps qu'il faut pour y bâtir un chalet à votre goût. On a exactement la maison que l'on désire. Les maisons préfabriquées offrent de plus en plus de choix intéressants.

MOINS: Plus difficile d'obtenir du financement. À prévoir: les surprises et les extras qui font grimper la facture.

Acheter flambant neuf

PLUS: Il existe aussi des projets résidentiels de maisons de campagne neuves. Le promoteur s'occupe de tout. C'est lui qui assume le coût des mauvaises surprises.

MOINS: Souvent, les terrains sont petits.

Investir dans un condotel

On investit dans un condo qu'on occupera moins de 10 % de l'année (36 jours). La location fonctionne sur le pilote automatique, mais l'investisseur remet une portion des revenus au gestionnaire.

PLUS: Comme le condo sera loué, l'investisseur n'a pas à payer les taxes de vente. Il peut aussi déduire ses pertes annuelles de son revenu d'emploi, et ainsi réduire ses impôts à payer.

MOINS: L'investissement est rarement très rentable, selon Jacques Magnan, professeur à l'UQAM.

Une fraction de condo

PLUS: Les prix ont tant grimpé dans certaines régions que les promoteurs vendent les condos en quart ou même en dixième. Le prix, divisé en quatre ou en dix, est plus accessible.

MOINS: Il faut partager avec les autres copropriétaires les semaines les plus intéressantes. Et comme dans n'importe quel condo, on peut avoir maille à partir avec ses copropriétaires.

Le temps partagé

La formule du temps partagé (time sharing) a connu son lot de faillites. Aujourd'hui, des grands noms de l'hôtellerie l'offrent, ce qui accroît la crédibilité des projets. On achète un certains nombres de points qui donnent accès, par exemple, à une semaine d'hébergement par année, dans l'un des établissements du réseau.

PLUS: La formule permet de prendre ses vacances en différents endroits.

MOINS: Parfois vendu sous pression: on vous invite pour une fin de semaine gratuite, afin que vous assistiez à une présentation. On vous encourage à signer sur place.

Le prix semble accessible: par exemple, 20 000 $ pour une semaine par année, à vie. Mais comment évaluer la valeur réelle de l'achat? «Multipliez par 52 semaines. C'est comme si vous achetiez un condo de plus d'un million de dollars. Y avez-vous pensé?» dit le professeur Jacques Magnan. Sans compter que le marché pour revendre vos parts est plutôt restreint.