Il n'est pas rare que des compagnies d'assurances refusent de couvrir ce type de maison lors d'un achat ou d'un renouvellement de contrat. De même que nombreux sont ceux et celles qui se plaignent des montants exorbitants des primes. Mais la lumière est peut-être au bout du tunnel. Propriétaires et assureurs disposent maintenant d'un document de référence et d'un outil de concertation qui pourrait concilier les intérêts des deux parties.

Il n'est pas rare que des compagnies d'assurances refusent de couvrir ce type de maison lors d'un achat ou d'un renouvellement de contrat. De même que nombreux sont ceux et celles qui se plaignent des montants exorbitants des primes. Mais la lumière est peut-être au bout du tunnel. Propriétaires et assureurs disposent maintenant d'un document de référence et d'un outil de concertation qui pourrait concilier les intérêts des deux parties.

En collaboration avec le Bureau d'assurances du Canada (BAC), l'association des Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ) et le département Conseil en assurances et services financiers du cégep de Sainte-Foy ont produit un document d'information intitulé L'assurance habitation pour les propriétaires de maisons anciennes du Québec. À partir d'une classification et d'une définition des différents types de maisons anciennes, celui-ci permet de mieux saisir les besoins des assurés, différents d'une maison à l'autre, et de comprendre l'attitude des assureurs, variable selon les catégories d'habitation.

Le document rappelle les règles et les critères qui permettent de rénover et d'assurer une résidence, que ce soit une maison ancienne vétuste, rénovée, bien conservée, restaurée ou historique.

Chapitre ô combien important également: les contraintes et les obligations de chacun en cas de sinistre. Ce genre de maisons pose souvent des contraintes de reconstruction lorsque survient un tel événement. Les réparations coûtent plus cher que celles d'une maison contemporaine. Les litiges entre assureurs et assurés ne sont pas rares, sans compter que les obligations qui relèvent des règlements municipaux ne peuvent être ignorées.

Enfin, le propriétaire se voit rappeler les grandes lignes d'une assurance habitation et les types de protection accordés.

En attendant que des produits spécifiques soient disponibles sur le marché, ce guide a le mérite d'identifier des problèmes et des pistes de solution. Le BAC et l'APMAQ doivent en faire d'ailleurs la promotion auprès de leurs membres respectifs avant d'organiser prochainement une table ronde sur le sujet.

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Renseignements: (514) 528-8444

www.maisons-anciennes.qc.ca