Le prix moyen d'un logement aura donc passé de 129 174 $ en 2004 à 141 963 $ en 2005, une augmentation précise de 9,9 %.

Le prix moyen d'un logement aura donc passé de 129 174 $ en 2004 à 141 963 $ en 2005, une augmentation précise de 9,9 %.

«Le marché est vigoureux. Et ce sont les acheteurs d'une première maison qui provoquent la cascade de ventes et d'achats», croit la présidente de la Chambre immobilière de Québec (CIQ), Michèle Gagnon, qui a pris la parole, mercredi, lors d'une rencontre avec quelques journalistes.

Même en décembre dernier, se souvient-elle, la vitalité du marché ne s'est pas démentie, alors qu'environ 600 propriétés ont été vendues.

Du même souffle, Mme Gagnon annonce que 8799 maisons et logements en copropriété ont été transigés en 2005 sur le territoire desservi par la Chambre, incluant la Beauce. «Les maisons unifamiliales constituent la plus grande part du gâteau, avec 5478 transactions, chacune à un montant moyen de 154 511 $», détaille, de son côté, la directrice générale de la CIQ, Gina Gaudreault.

En outre, 1281 maisons jumelées ou en rangée, 1480 logements en copropriété, 328 chalets et fermettes et 232 maisons mobiles ont été soldés à des prix moyens de 126 460 $, 122 572 $, 86 109 $ et 60 234 $ respectivement.

En revanche, la revente de propriétés résidentielles aura donné lieu, l'année dernière, à un chiffre d'affaires de 1,25 milliard $. C'est sans compter les dépenses, en amont et en aval, relatives à la mise à jour des certificats de localisation, aux services notariaux ou à l'exécution de travaux de rénovation.

Mme Gagnon est d'avis que le marché de la revente peut, dans les circonstances, être considéré comme une industrie ou un vecteur important de développement économique.

D'un autre côté, les deux représentantes de la Chambre se félicitent de ce que le marché immobilier pris dans son sens le plus large - c'est-à-dire intégrant les commerces, immeubles multifamiliaux, résidences et terrains - ait produit, en 2005, un volume d'échanges de 1,43 milliard $.

Ce chiffre, insistent-elles, devrait atteindre 1,7 milliard $ cette année et 2 milliards $ l'an prochain.

À la faveur de la création probable de 4600 emplois en 2006 dans la région de la Capitale-Nationale, de taux d'intérêt hypothécaires qui devraient rester avantageux et d'une demande contenue ces dernières années et qui se détend à présent, les deux représentantes sont persuadées que le marché de revente ne cessera d'être retentissant, du moins d'ici 2008.

Indicateurs

Autrement, la hausse sur 2004 de 55 % des ventes de propriétés de 150 000 $ à 250 000 $ et de 80 % eu égard à celles de 350 000 $ et plus leur paraît symptomatique de l'appréciation de la valeur des logements depuis l'an 2000 et de l'enrichissement des classes moyenne et aisée.

«En 2004, précise Mme Gaudreault, 99 propriétés de 350 000 $ et plus ont été soldées, 179 en 2005.»

En 2000, rappelle-t-on, la valeur moyenne d'une propriété résidentielle dans la région de Québec était d'environ 90 000 $.

En 1986, selon la Chambre, le prix de vente d'une maison était de 66 413 $ en dollars courants, ou 106 158 $ en dollars actuels. Ce qui induit une appréciation réelle, en regard du prix de vente de 2005 (141 963 $), de 33,7 %. En 20 ans, c'est peu.