«Rien à faire, nous sommes trop bien ici», lance Mme Roy, convaincue. Très attachée à ses racines, la famille habite aussi la maison qu'ont fait construire les parents de M. Paré en 1957.

«Rien à faire, nous sommes trop bien ici», lance Mme Roy, convaincue. Très attachée à ses racines, la famille habite aussi la maison qu'ont fait construire les parents de M. Paré en 1957.

À l'époque où la famille Paré s'établissait à Saint-Léonard, la ville ne comptait qu'un millier d'habitants. Près de 50 ans plus tard, l'arrondissement en compte 70 fois plus!

Le secteur s'est surtout développé dans les années 60. Cette période effervescente a amené des milliers d'immigrants d'origine italienne à choisir Saint-Léonard comme terre d'accueil. Le quartier, jusqu'alors très homogène, s'est diversifié.

Christiane Roy a vu les rues de son enfance se peupler et se transformer au cours des années.

Vous avez grandi tous les deux à Saint-Léonard. À l'âge adulte, n'avez-vous pas eu envie de changer de quartier?

Pas du tout. En quittant nos parents respectifs, nous sommes déménagés dans un appartement à Saint-Léonard parce que nous nous y sentions bien. C'est un quartier calme où il y a beaucoup de verdure et qui offre beaucoup de services. Quand mon mari a hérité de la maison de ses parents, nous étions heureux de nous établir pour de bon ici... et 26 ans plus tard, nous ne regrettons rien!

Est-ce que l'accès au centre-ville est facile à l'heure de pointe?

Mon mari y travaille et il s'y rend très rapidement grâce aux transports en commun. Dans notre secteur, nous profitons de deux circuits d'autobus vers le métro et nous mettons environ 30 minutes

à joindre le centre-ville. Pour ma part, comme je travaille souvent à Laval, je circule toujours dans le sens inverse des bouchons de circulation. C'est parfait!

Vous avez élevé vos deux enfants à Saint-Léonard. Est-ce un quartier dynamique ?

Tout à fait. Ils ont aujourd'hui 21 et 25 ans, mais quand ils étaient plus jeunes, nous profitions des nombreuses activités à la piscine municipale et dans les parcs. Notre quartier est aussi très familial. Les voisins qui ont des enfants du même âge se connaissent et s'entraident. Aujourd'hui, je profite des activités pour adultes à la bibliothèque.

Le côté multiculturel vous plaît-il ?

C'est une richesse que de partager un quartier avec la communauté italienne, qui a d'ailleurs très bien su s'intégrer à la vie montréalaise, tout en restant authentique. Et un des avantages, c'est de pouvoir acheter de nombreux produits italiens à très bon prix dans les marchés d'alimentation !

Maintenant que vos enfants sont autonomes, avez-vous l'intention de rester à Saint-Léonard ?

Parfois nous visitons d'autres quartiers, mais il n'existe pas beaucoup d'endroits comme ici, où on peut vivre une vie tranquille près de la ville. Même notre fils est très attaché au quartier : il nous dit qu'il aimerait un jour vivre dans la maison familiale...

À cinq minutes:

Dans son voisinage immédiat,Christiane Roy fréquente...

- Une bibliothèque

- Une épicerie asiatique

- Une piscine municipale

- Quelques marchés pour acheter des produits italiens

- Le centre culturel Leonardo Da Vinci