Dans leur maison près de la rivière, Julie Armstrong et Alexandre Ducharme élèvent leur fils Louis, âgé de 2 ans. Zoé, qui doit naître dans les prochains jours, se joindra bientôt à eux.

Dans leur maison près de la rivière, Julie Armstrong et Alexandre Ducharme élèvent leur fils Louis, âgé de 2 ans. Zoé, qui doit naître dans les prochains jours, se joindra bientôt à eux.

Ce ne sont ni les bonnes tables du Vieux-Beloeil ni la proximité de l'eau qui ont amené le couple dans la région il y a trois ans, mais le train de banlieue. Julie et Alexandre recherchaient alors une maison en suivant la ligne ferroviaire qui mène au centre-ville de Montréal.

Ainsi, après avoir répertorié les maisons à vendre à Saint-Basile-le-Grand et à McMasterville, c'est finalement à Beloeil qu'ils ont trouvé celle dont ils rêvaient... à quelques minutes en voiture de la gare. En prime, ils ont découvert un quartier dynamique que les résidants et les commerçants étaient heureux d'habiter. Julie Armstrong est décidée: c'est dans ce quartier que ses enfants grandiront.

Q: Qu'est-ce qui vous a d'abord plu à Beloeil, mise à part la proximité du train?

R: La rivière Richelieu et le mont Saint-Hilaire. Vivre à Beloeil nous permet de profiter de la montagne à quelques minutes, et d'habiter un quartier où les maisons sont moins chères qu'à Mont-Saint-Hilaire. Côté pratique, Beloeil borde l'autoroute 20, une voie que je prends pour aller chez ma soeur et mon frère, dans la région de Québec.

Q: Le train a-t-il été un mode de transport efficace pour vous amener au travail?

R: Pour moi, c'est adéquat. Le trajet dure 40 minutes et j'en profite pour relaxer. C'est un moment où je n'ai rien à faire, rien à organiser! Pour Alexandre, par contre, nous habitons à une distance limite de Montréal. Comme ses heures de travail ne correspondent pas aux heures de congestion routière, il met moins de 30 minutes pour faire le trajet en voiture. Je ne pense pas qu'il apprécierait autant le transport en commun que moi.

Q: Vous habitez en plein coeur d'un quartier résidentiel. Vous n'enviez pas la proximité des services de la vie urbaine?

R: Pas du tout. La route 116 se trouve à une dizaine de minutes de marche de chez nous et il y a beaucoup de commerces. Il y a un service très personnalisé dans les magasins que nous fréquentons. Par exemple, quand on amène Louis avec nous à la quincaillerie, les propriétaires le prennent par la main pour lui donner un ballon. Il y a aussi la fruiterie, où mon fils cherche toujours Louise, celle qui lui fait goûter des fromages! On ne s'attend pas à ce genre de relations dans les grandes villes et c'est très apprécié!

Q: Vous avez une grande cour derrière votre maison. Y passez-vous beaucoup de temps ou profitez vous de la proximité de parcs, comme celui du mont Saint-Hilaire?

R: Évidemment, nous restons souvent à la maison et dans les environs. Le quartier, qui a une cinquantaine d'années, commence à se rajeunir. C'est donc agréable d'avoir beaucoup d'autres jeunes couples avec des enfants comme voisins. À l'occasion, nous allons à la montagne, surtout à l'automne pour cueillir des pommes!

À CINQ MINUTES

Dans son voisinage immédiat, Julie Armstrong fréquente...

- Une fruiterie

- Une boutique de photographie

- Le mont Saint-Hilaire

- Plusieurs parcs, dont un où toute la famille glisse l'hiver

- Plusieurs restaurants et cafés du Vieux-Beloeil