Isabelle Landry y habite depuis cinq ans. Sa copine et elle, toutes deux propriétaires du traiteur Diabolissimo, avenue du Mont-Royal, demeuraient auparavant à l'angle des rues Marie-Anne et Berri, en plein coeur de l'action. Bien que, officiellement, les deux adresses se trouvent sur le Plateau Mont-Royal, elles ont l'impression de vivre aujourd'hui dans un quartier totalement différent.

Isabelle Landry y habite depuis cinq ans. Sa copine et elle, toutes deux propriétaires du traiteur Diabolissimo, avenue du Mont-Royal, demeuraient auparavant à l'angle des rues Marie-Anne et Berri, en plein coeur de l'action. Bien que, officiellement, les deux adresses se trouvent sur le Plateau Mont-Royal, elles ont l'impression de vivre aujourd'hui dans un quartier totalement différent.

Malgré la construction résidentielle massive, rue Saint-Grégoire, en bordure de la voie ferrée, Isabelle Landry apprécie la quiétude de son quartier, à proximité de l'agitation du centre-ville montréalais tout en y étant à l'abri.

Q : Vous habitiez à deux pas de votre travail, il y a cinq ans. Pourquoi vous en être éloignées?

R : Nous cherchions à acheter un appartement sur le Plateau Mont-Royal depuis quelques semaines, quand nous avons vu cette propriété à vendre, rue Fabre, près de Laurier. Le quartier nous plaisait, avec ses petits commerces et sa vie familiale. C'est vraiment un autre Plateau ! Comme nous savions que les appartements s'envolaient très rapidement dans le secteur, nous avons réagi rapidement, et nous y voilà depuis cinq ans! Et puis, en vélo, ce n'est pas très loin de notre travail.

Q : Le Plateau Mont-Royal regorge de petites boutiques et restau-rants. Fréquentez-vous uniquement ceux de l'avenue Laurier, près de chez vous?

R : La plupart du temps, je fais mes courses près de chez moi. Il y a de tout dans ce petit bout de rue: un fromager, un boucher, des cafés... Notre quartier est aussi très fréquenté par des résidants du Plateau qui habitent plus loin. C'est un coin unique, mais pas cloisonné du tout.

Q : La construction résidentielle massive à deux pas de chez vous, rue Saint-Grégoire, vous dérange-t-elle?

R : Pour les commerçants, ça doit être une augmentation de clientèle intéressante. La fin de semaine, on sent par contre qu'il y a de plus en plus de résidants dans le quartier. C'est parfois serré sur les trottoirs ! Il faut toutefois se rappeler qu'avant la construction de ces appartements, la rue Saint-Grégoire était un endroit dévasté. Pour y promener son chien le soir, c'était un peu glauque. Je trouve donc que la construction résidentielle apporte plus de positif que de négatif au secteur.

Q : Est-ce un quartier où la diversité culturelle est grande?

R : Pas vraiment. C'est un petit bout de quartier majoritairement composé de propriétaires, surtout des Blancs francophones. Je remarque qu'il y a beaucoup de jeunes couples avec des enfants, probablement à cause du parc. Ce serait intéressant d'avoir un quartier moins homogène, mais avec le prix des loyers, ce sont surtout des professionnels qui continueront à s'établir ici.

À cinq minutes

Dans son voisinage immédiat, Isabelle Landry fréquente...

- Un café iranien

- Un fromager

- Une cordonnerie

- L'avenue Laurier pour flâner

- Un bon réseau de transport en commun

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