«On déjeune ensemble, on se fait bronzer sur le balcon, on se fait des soupers. On s'appelle même dans la journée pour s'organiser! La vie quotidienne est tellement plus agréable comme ça. Tu peux socialiser et faire ton lavage en même temps!» dit Marilou. «Je regarde beaucoup moins la télé parce qu'ils sont là. On partage tout.

«On déjeune ensemble, on se fait bronzer sur le balcon, on se fait des soupers. On s'appelle même dans la journée pour s'organiser! La vie quotidienne est tellement plus agréable comme ça. Tu peux socialiser et faire ton lavage en même temps!» dit Marilou. «Je regarde beaucoup moins la télé parce qu'ils sont là. On partage tout.

Quand mon chat est tombé malade, tout le monde était concerné. C'est un peu comme dans Chambre en ville ou Friends» ajoute-t-elle en riant. «On vient tous de familles reconstituées et, grâce au voisinage, on a nous-mêmes reconstitué la nôtre», propose Jean-David en guise d'explication.

Si Justine reconnaît avoir hâte de rentrer le soir pour retrouver leur univers commun, ils remarquent tous que ce sentiment d'appartenance et de bon voisinage dépasse aussi le coin de la rue. Marilou raconte qu'elle promenait la chienne d'une voisine de 86 ans: «Elle me racontait plein d'histoires rigolotes. Quand elle est partie en foyer, je lui ai apporté une grande photo encadrée de son chien. Et j'ai aussi rencontré d'autres personnes du quartier. C'est tellement enrichissant. La proximité fait découvrir des vies, il suffit de s'y attarder.»

«D'ailleurs, tous les gens du quartier se connaissaient vraiment, ajoute Jean-David. Ça se sent quand on parle aux personnes âgées du coin, celles qui ont connu cette époque. Cet aspect est essentiel dans les grandes villes, c'est un remède contre l'individualisme et la solitude.»

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Cet article est extrait du magazine Styles de vie, août-septembre 2005.