Avec l'âge, les besoins de chacun évoluent. La clientèle de la copropriété est globalement plus âgée que celle des autres types d'habitation. Une fois les enfants partis, la maison devient trop grande, l'entretien trop contraignant et on pense alors à acquérir quelque chose de plus petit. «Il y a aussi les gens qui se séparent ou les célibataires qui s'achètent un condo. Il y a beaucoup de gens qui vivent seuls», nuance Jocelyne Harton, PDG de Remax 2001, à Laval.

Avec l'âge, les besoins de chacun évoluent. La clientèle de la copropriété est globalement plus âgée que celle des autres types d'habitation. Une fois les enfants partis, la maison devient trop grande, l'entretien trop contraignant et on pense alors à acquérir quelque chose de plus petit. «Il y a aussi les gens qui se séparent ou les célibataires qui s'achètent un condo. Il y a beaucoup de gens qui vivent seuls», nuance Jocelyne Harton, PDG de Remax 2001, à Laval.

Cette clientèle provient majoritairement de Laval. «Quand on a habité dans l'île Jésus, que les enfants sont partis, on ne veut pas forcément changer de quartier» ou de ville, fait remarquer Paul Cardinal, analyste de marché à la SCHL.

Les maisons unifamiliales sont généralement la propriété de ménages dont la moyenne d'âge est de 35 ans. La hausse des loyers et les taux d'intérêt avantageux les incitent à devenir propriétaire. De même que la perspective d'avoir des enfants influence le choix.

Les acquéreurs de maison viendraient pour beaucoup de Montréal, si l'on en croit Marc-Alban Nami, agent immobilier chez Expansion Immo. «Une faible proportion habitait déjà dans l'île Jésus. Quand les gens quittent Montréal, c'est plutôt pour avoir une maison unifamiliale», dit-il. Sa clientèle se compose avant tout de ménages âgés entre 35 et 45 ans.

Un premier investissement immobilier s'effectue souvent dans une construction existante. Lorsque l'on devient propriétaire pour la deuxième ou troisième fois, on investit plutôt dans du neuf.