À Gatineau et Ottawa, des règlements municipaux fixent un seuil maximal de bruit. Au-delà de cette limite, un inspecteur ou un agent de police peut intervenir pour stopper, par exemple, le voisin zélé qui tond son gazon aux aurores. Des amendes peuvent aussi être décernées à ceux qui font du tapage.

À Gatineau et Ottawa, des règlements municipaux fixent un seuil maximal de bruit. Au-delà de cette limite, un inspecteur ou un agent de police peut intervenir pour stopper, par exemple, le voisin zélé qui tond son gazon aux aurores. Des amendes peuvent aussi être décernées à ceux qui font du tapage.

Les seuils de bruit autorisés sont d'ailleurs fort semblables des deux côtés de la rivière.

À Gatineau, le niveau de bruit permis est de 60 décibels pendant le jour et de 55 décibels pendant la nuit, soit environ le niveau d'une voix normale. À Ottawa, on exige un peu plus de discrétion avec une limite permise de 50 décibels en tout temps.

La mesure du bruit est effectuée chez le plaignant, par un inspecteur, qui est alors libre de décider des mesures à prendre. «En général, on en vient à une entente à l'amiable. Il est très rare qu'on impose une amende», a indiqué Pierre Tanguay, du service d'urbanisme de Gatineau.

Le plus souvent, le bruit excessif causé par une thermopompe ou un climatiseur provient d'une pièce défectueuse ou d'une mauvaise installation : boulons desserrés, base instable, revêtement métallique qui vibre...

«Après une bonne discussion, on arrive généralement à régler le problème», soutient M. Tanguay. Actuellement, quelque 25 plaintes pour le bruit sont en traitement dans les secteurs Hull et Gatineau.

Quant au nouveau service d'appel 3-1-1, il a reçu seulement une quinzaine de plaintes depuis le début de l'été. En ce qui concerne les (pauvres!) résidants qui demeurent près d'un chantier de construction, ils n'ont que la nuit et le dimanche pour se reposer des marteaux-piqueurs, des sirènes et des ondes de choc.

Des travaux de nuit sont aussi parfois autorisés, quand des réparations doivent être effectuées d'urgence. Ce sera le cas trois fois à Buckingham cet été, où d'importants travaux de réfection d'égout sont en cours.

Quant aux tondeuses à gazon, scies mécaniques et autres appareils du même type, leur utilisation est interdite la nuit des deux côtés de la rivière.

Autre irritant fréquent durant les chaudes nuits d'été: les voitures dotées d'un système de son ultrapuissant qui roulent, musique au fond, sous votre fenêtre à 3 h du matin. En principe, ça aussi c'est interdit et passible d'une amende.

Parlant d'amendes, elles sont de 200 $ pour une première infraction à Gatineau, et de 1000 $ en cas de récidive. À Ottawa, le montant est fixé à 305 $.