La phase I du projet prévoit l'emplacement de 22 terrains (une quarantaine dans la phase II) dont la superficie n'est jamais inférieure à 4500 mètres carrés. La largeur approximative des terrains est de 50 mètres et la profondeur varie entre 90 et 185 mètres.

La phase I du projet prévoit l'emplacement de 22 terrains (une quarantaine dans la phase II) dont la superficie n'est jamais inférieure à 4500 mètres carrés. La largeur approximative des terrains est de 50 mètres et la profondeur varie entre 90 et 185 mètres.

Au total, un investissement d'un million de dollars est prévu.

Quant au prix des terrains, il s'établit entre 25 000 $ et 30 000 $. Toutes les propriétés auront accès aux berges du cours d'eau, qu'elles soient situées d'un côté ou l'autre de l'unique rue qui s'étendra sur environ deux km, soit la longueur de l'île (la largeur varie entre 150 et 450 mètres).

Chaque emplacement nécessitera un champ d'épuration et un puits artésien et les plans de construction devront être approuvés par les promoteurs. En d'autres termes, ces derniers souhaitent conserver une certaine harmonie dans le projet réservé aux résidences unifamiliales. Les propriétés devront aussi respecter le plan d'urbanisme de Daveluyville.

À qui particulièrement s'adresse le projet? À cette question, M. Morin cible, entre autres, les baby-boomers. «Aussi, les résidants des grands centres qui cherchent un oasis de paix, sur le bord de l'eau pour ainsi dire à l'épreuve des inondations. Ce n'est pas facile de nos jours de trouver de tels terrains avec une seule rue, une piste de ski de fond d'environ quatre km et des sentiers aménagés pour les randonnées pédestres, précise-t-il. Il est aussi possible de faire du canot sur la Bécancour et de taquiner l'achigan».

Si aucun terrain n'a encore trouvé preneur, M. Morin affirme qu'un certain nombre d'acheteurs potentiels se montrent déjà intéressés. Il s'affaire présentement à compléter la rue qui sillonnera l'île.

On aura compris que le maire de Daveluyville, Normand Beaudoin, était fier de faire part du projet au centre administratif de la municipalité. Lors d'une rencontre de presse, il n'a pas manqué de faire part de l'historique récente de l'île, laquelle comporte une douzaine de résidences dont une datant de 1907 habitée par l'ancien propriétaire, Michel Côté.

«Si dans le passé plusieurs projets domiciliaires ont fait surface, aucun d'entre eux ne s'est réalisé. La municipalité est heureuse de contribuer environ 35 000 $ relié aux infrastructures (rue, déboisement, électricité, etc.), conclut M. Beaudoin, lesquelles représentent un tiers des dépenses».