«Depuis 10 ans, le quartier est en pleine mutation et cela va se poursuivre, explique Michel-Arnauld d'Abbadie, président d'Apploft. Là où le CHUM va aider, à court terme, c'est que les gens qui passent dans le coin vont davantage remarquer les changements.» La mention «près du futur CHUM» est déjà chose courante dans le matériel publicitaire des promoteurs.

«Depuis 10 ans, le quartier est en pleine mutation et cela va se poursuivre, explique Michel-Arnauld d'Abbadie, président d'Apploft. Là où le CHUM va aider, à court terme, c'est que les gens qui passent dans le coin vont davantage remarquer les changements.» La mention «près du futur CHUM» est déjà chose courante dans le matériel publicitaire des promoteurs.

Si cette annonce n'a pas trop changé la donne dans les bureaux de vente, c'est parce que l'horizon 2010-2011 est encore beaucoup trop lointain pour intéresser les acheteurs. Dans un projet résidentiel, comme il peut s'écouler de deux à trois ans entre la conception et la livraison, on peut penser que le poids du CHUM pèsera plus lourd dans la balance en 2007.

Jean-François Varin, du Bourg du Vieux-Montréal, voit lui aussi d'un bon oeil l'arrivée du CHUM dans le quartier. «C'est certain que l'impact se fera sentir davantage dans quelques années, mais cela créé de l'intérêt pour un projet comme le nôtre, car une bonne part des acheteurs sont des jeunes professionnels dont l'âge se situe entre 25 et 35 ans.»

Même son de cloche du côté de Thémis, un peu plus loin rue Saint-Jacques, où l'annonce du CHUM n'a pas créé trop de remous, selon le promoteur Daniel Revah. «C'est certain que des gens m'en ont parlé, mais pas très souvent, explique-t-il. Il faut dire que Thémis est un projet plus coûteux. Par contre, j'ai un autre projet de condos au coin des rues Amherst et Sainte-Catherine qui sera plus abordable, et là, je m'attends à ce que le CHUM aide.»

Avant même la première pelletée de terre, le CHUM semble avoir un effet marketing intéressant.