Seules deux villes québécoises ont retenu l'attention des rédacteurs de la revue: Bromont et Sherbrooke. Celles-ci figurent notamment aux côtés de Kamloops en Colombie-Britannique, Medicine Hat en Alberta, Sault Ste. Marie en Ontario et Montague à l'Île-du-Prince-Édouard.

Seules deux villes québécoises ont retenu l'attention des rédacteurs de la revue: Bromont et Sherbrooke. Celles-ci figurent notamment aux côtés de Kamloops en Colombie-Britannique, Medicine Hat en Alberta, Sault Ste. Marie en Ontario et Montague à l'Île-du-Prince-Édouard.

50Plus brosse un portrait de toutes les villes, à commencer par la météo qu'il y fait. Viennent ensuite le prix moyen des maisons, les services de transport en commun, les activités culturelles et les services de santé.

C'est la troisième année que la revue distribuée, surtout en Ontario, à quelque 400 000 membres de la Canadian Association of Retired Persons, fait un pareil exercice. La présence de Bromont dans cette compilation est une agréable surprise pour la mairesse, Pauline Quinlan.

«Nous sommes très, très heureux. Ç'a été une surprise pour nous. Nous n'avons fait aucune démarche pour nous inscrire. C'est un de nos citoyens, qui est abonné, qui a attiré notre attention sur le fait que Bromont faisait partie des 20 villes retenues», a commenté la mairesse.

Effet d'entraînement

Pauline Quinlan avance que Bromont et Sherbrooke ont peut-être charmé des journalistes canadiens qui ont pu effectuer une visite dans la région à l'invitation de l'Association touristique régionale des Cantons-de-l'Est. «Ça leur est peut-être resté en mémoire. Parfois on sème et on récolte plus tard», dit la mairesse.

Cette dernière estime par ailleurs que la visibilité ainsi offerte à la petite ville de 5300 habitants pourrait éventuellement se traduire par un accroissement de sa population. «Je pense que ça peut amener de nouveaux résidants. On est une région qui, sans être bilingue, a des facilités à accueillir les anglophones et les francophones», dit-elle.

Selon 50Plus, le prix des maisons neuves à Bromont varie de 175 000 $ à 275 000 $, tandis que le prix moyen des maisons déjà existantes est de 245 000 $ et celui des condos, de 100 000 $ à 150 000 $. Il en coûterait plus de 250 000 $ pour un condo sur la montagne près de la station de ski.

Point négatif, selon la publication: il n'y a pas de maisons pour les personnes âgées autonomes à Bromont. Une situation qui pourrait toutefois changer. La mairesse a annoncé cette semaine, dans le cadre d'une assemblée spéciale, que le conseil municipal a ciblé le site du centre communautaire pour une éventuelle maison de retraite.

50Plus y va néanmoins d'une description élogieuse de la ville qui a pour toile de fond des «rivières tumultueuses» et des «montagnes majestueuses».

Sherbrooke

Pour sa part, Sherbrooke a une «saveur anglo-saxonne qui combine le charme de la Nouvelle-Angleterre avec la joie de vivre québécoise». Les maisons y sont moins chères qu'à Bromont: une résidence neuve y coûte 156 000 $ et une existante, 133 700 $, selon 50Plus.

Pour les retraités, autant Bromont que Sherbrooke ont beaucoup à offrir en matière d'activités culturelles et sportives.

«C'est très important de planifier sa retraite parce que l'espérance de vie est de plus en plus longue. Et les gens sont de plus en plus en bonne santé à leur retraite», fait valoir la mairesse de Bromont, reprenant en cela les propos de l'éditrice de la revue 50Plus.