«Le bâtiment sera adjacent au Corridor vert, qui relie le Boisé riverain au lac des Battures, précise Louis-Joseph Papineau, vice-président, développement et construction, de la Corporation Proment. Il se trouvera à proximité du fleuve, d'un parc, des sentiers de marche et de la piste cyclable.»

«Le bâtiment sera adjacent au Corridor vert, qui relie le Boisé riverain au lac des Battures, précise Louis-Joseph Papineau, vice-président, développement et construction, de la Corporation Proment. Il se trouvera à proximité du fleuve, d'un parc, des sentiers de marche et de la piste cyclable.»

L'édifice aura la forme d'un boomerang et s'intègrera dans son milieu, souligne l'architecte du projet, Jean-Pierre Bart. «Comme il sera situé entre des maisons de ville traditionnelles et des tours modernes, le complexe sera à la fois moderne et classique.» Celui-ci comprendra une centaine d'appartements dont la superficie variera de 740 pieds carrés à 1380 pieds carrés. Les logements seront dotés d'une ou deux chambres et d'un coin bureau.

Le design des intérieurs sera contemporain et épuré, pour laisser une large place aux matériaux de fibre naturelle. Les espaces seront dégagés et ouverts sur l'extérieur, puisque chaque appartement disposera d'un grand balcon. Les copropriétaires, qui paieront entre 184 000$ et 410 000$, bénéficieront d'une piscine extérieure, d'une salle d'exercice et d'une salle de réunion.

Un pré sur le toit

Ce projet se démarque par sa toiture sur laquelle poussera directement la végétation. «L'environnement est un facteur important dans nos projets», explique Louis-Joseph Papineau. Selon lui, le coût supplémentaire pour «verdir» 40% de la surface du toit sera d'environ 150 000$.

La partie verte de la toiture sera commune. «On va cultiver des plantes indigènes, comme des graminées et des couvre-sols, précise Stéphan Chevalier, architecte spécialisé en architecture verte et engagé comme conseiller. Les résidants auront l'impression d'être dans un pré.»

Les copropriétaires ne marcheront pas directement sur la verdure, mais suivront une passerelle de bois qui reliera deux îlots en bois. Le premier, plus méditatif, sera situé au centre de l'édifice et sera tourné vers l'intérieur. Le second, plus contemplatif, se trouvera près de la bordure du toit et offrira une vue superbe. Ces îlots seront protégés du vent et du soleil par des écrans pare-soleil ajourés.

Un toit vert offre de nombreux avantages, explique Stéphan Chevalier, de Chevalier Morales architectes. Il absorbe les rayons du soleil au lieu de les réfléchir. Il ne contribue pas ainsi à l'augmentation de la température en milieu urbain. De plus, le sol végétal agit comme isolant thermique, ce qui réduit les coûts et l'impact environnemental du chauffage et de la climatisation. Le toit vert agit aussi comme isolant acoustique pour l'étage inférieur.

Il retient également l'eau de pluie, ce qui retarde et réduit l'écoulement dans les collecteurs municipaux. Les occupants gagneront un beau jardin à ciel ouvert ainsi qu'une belle vue du fleuve et de la ville. Verre sur vert lancera-t-il la mode des toitures végétales dans les nouveaux projets?