Acheter existant

Acheter existant

Toutes choses étant égales par ailleurs, le neuf coûte plus cher que l'existant. Mais la nuance réside dans la précision de départ.

Il faut comparer des comparables, c'est-à-dire de mêmes dimensions, de même qualité, et surtout à distance équivalente du centre-ville.

«L'existant demeure moins cher, observe Daniel Gill, professeur à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal. Le marché répond aux baby-boomers qui quittent leur première maison pour acheter neuf.»

Voir petit

Une évidence: plus la maison est petite, discrète, sans superflu, moins elle est chère. Pourquoi un manoir victorien pour une famille de quatre?

Voir loin

Plus c'est loin, moins c'est cher.

«Le prix de la maison reflète les avantages de la localisation», énonce François Des Rosiers, professeur titulaire de gestion urbaine et immobilière à l'Université Laval.

La proximité au centre-ville se paie. Mais attention: la distance aussi. Une seconde voiture peut coûter jusqu'à 10 000 $ par année. Cette somme représente 833 $ par mois. Pourrait-elle être plutôt consacrée à l'hypothèque plus élevée d'une propriété mieux située?

La distance joue également à plus grande échelle. Il en coûte moins cher de se loger en région qu'à Montréal, tant en chiffres absolus qu'en proportion du revenu.

Voici un exemple compilé par la SCHL. Au Saguenay, un ménage propriétaire consacre chaque mois 625 $ pour se loger, soit 16 % du revenu annuel moyen de 60 800 $. Dans la région de Montréal, ce ménage versera plutôt 829 $ sur un revenu moyen de 74 600 $, soit 18 %.

Acheter en commun

Dans certaines circonstances, acheter un immeuble en commun - un duplex par exemple - permettra de trancher la poire en deux.

L'aide aux parents

Un petit prêt des parents permettrait peut-être d'éviter la coûteuse prime d'assurance prêt hypothécaire. Les parents n'ont pas de fonds disponibles? Il est possible d'emprunter la mise de fonds de 25 % sur la propriété des parents. Évidemment, il faut une solide confiance - et une stabilité financière tout aussi inébranlable.

Profiter des programmes

Il y en a peu, mais il y en a. Deux, pour tout dire.

Voir: Acheter son toit à Montréal