En 2004, les membres de la Chambre en ont soldé 9223. De janvier à mars de cette année, 3976. Ce qui veut dire que pendant le premier quart de 2005, les agences et agents de courtage ont déjà atteint 43 % de l'ensemble des ventes de l'an passé et de 2003, année pendant laquelle 9127 propriétés ont trouvé preneurs par leurs soins.

En 2004, les membres de la Chambre en ont soldé 9223. De janvier à mars de cette année, 3976. Ce qui veut dire que pendant le premier quart de 2005, les agences et agents de courtage ont déjà atteint 43 % de l'ensemble des ventes de l'an passé et de 2003, année pendant laquelle 9127 propriétés ont trouvé preneurs par leurs soins.

Le mois passé seulement, 1012 logements ont été vendus. Ce qui est 9,8 % de plus qu'en février dernier et 9,3 % par rapport à mars 2004.

De quoi confondre encore les analystes de marchés les plus pénétrants, note un observateur. Du moins jusqu'à présent. Car, de toutes parts, on entend parler d'un atterrissage en douceur du marché qu'on qualifie même de vague de fond. Les taux d'intérêt bas, une vitalité au moins relative de l'emploi et le faible taux d'inoccupation des logements locatifs soutiennent toujours le marché.

La CIQ se félicite aussi que dans le territoire qu'elle dessert dans l'Est du Québec, hormis la région de la Capitale-Nationale, 80 propriétés aient été écoulées en mars, donnant de la sorte matière à une hausse de 21 % des ventes comparativement à février.

Maisons luxueuses

L'économiste et analyste de marché du bureau de Québec de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, Jean-François Dion, notait en décembre dernier, à l'occasion de la grande conférence annuelle de la SCHL sur les perspectives du marché de l'habitation, l'inclination plus grande des acheteurs pour les maisons luxueuses.

En 2004, au moins 600 résidences de 200 000 $ et plus ont été vendues dans la région de Québec contre 567 en 2003, 347 en 2002, 172 en 2001 et 111 en 2000.

Cela, même si ces dernières sont moins compétitives sur le marché de la revente. Car le nombre de vendeurs pour un acheteur pour ces propriétés est estimé à 10,5 par opposition à 6,1 pour celles de 150 000 $ à 200 000 $, à 3,8 et 2,3 pour les propriétés dont le prix varie respectivement de 125 000 $ à 150 000 $ et de 100 000 $ à 125 000 $.

Plus grand

De son côté, la Banque Royale, s'appuyant sur les conclusions de sa 12e étude annuelle sur le logement au pays, constate que 46 % des particuliers qui prévoient faire l'acquisition d'une maison au cours des deux prochaines années la voudraient plus grande.

Et s'ils devaient modifier leur logement actuel, 12 % désireraient faire des gains d'espace, sinon agrandir, les locataires étant un peu plus nombreux à vouloir habiter un logis plus vaste.

Par ailleurs, s'ils avaient à rénover leur logement, 4 % changeraient leurs fenêtres, tandis qu'autant ajouteraient une nouvelle salle de bain, transformeraient leur cuisine ou remplaceraient leur appareil de chauffage. Cependant que 3 % ont dans la tête un garage plus spacieux, un nouveau revêtement de plancher, une isolation améliorée et un terrain mieux aménagé.

Toutes ces données procèdent d'un sondage téléphonique effectué du 18 au 24 janvier dernier auprès d'un échantillon de 2001 Canadiens d'âge adulte.