EAu rez-de-chaussée, les travaux se sont surtout limités à enlever le mur séparant les deux entrées de lamaison, pour avoir accès à l'escalier menant à l'étage. «Mais nous pourrions mieux exploiter l'espace», estime Stéphane.

EAu rez-de-chaussée, les travaux se sont surtout limités à enlever le mur séparant les deux entrées de lamaison, pour avoir accès à l'escalier menant à l'étage. «Mais nous pourrions mieux exploiter l'espace», estime Stéphane.

Le mur séparant la cuisine et la salle à manger agace au plus haut point Lizanne. La salle à manger, située au centre de la maison, est toujours sombre. S'ils enlèvent le mur, les propriétaires devront toutefois réaménager au complet la cuisine. Ce qui devra être fait de toute façon. Car la pièce, rénovée à moitié il y a environ cinq ans, n'est pas du tout fonctionnelle. Pour pouvoir ouvrir la porte du four, par exemple, le couple a dû repousser un peu le réfrigérateur dans le couloir. «On ne peut pas simplement remplacer des comptoirs ou des armoires, explique Lizanne. Il faut tout refaire. Et on ne veut pas se tromper.»

Le couple apprécie par ailleurs la petite pièce adjacente au salon, qui sert de salle de jeu à leurs enfants, Teagan et Keane, âgés de sept et deux ans et demi. Il songe toutefois à enlever le mur qui sépare les deux pièces pour agrandir le salon.

L'architecte Guy Demers leur a soumis trois propositions dans lesquelles il modifie l'escalier menant à l'étage. Suffisamment d'espace est alors dégagé pour aménager, à l'entrée, un vestibule doté d'une penderie. Dans la première option, seul le bas de l'escalier est modifié. Celui-ci tourne alors légèrement. Dans les deux autres propositions, l'escalier est déplacé au centre de la maison, à côtéde la salle à manger oude la salle de bains, selon le cas.

«En explorant différentes options, vous êtes mieux en mesure de faire un bon choix», dit Guy Demers. Dans les trois plans, il modifie l'accès à la salle de bains pour que la porte ne soit plus visible de la cuisine ou de la salle à manger. Dans les deux premières options, il faut passer par le bureau pour s'y rendre. Dans la troisième, la porte de la salle de bains donne sur l'escalier.

Le couple étudie avec intérêt la première proposition. La cuisine se trouve au centre de la maison, ouverte sur la salle à manger et aménagée à l'arrière, côté jardin. La cuisine, en forme de U, est très fonctionnelle. Le bureau ne bouge pas. La salle de jeu disparaît au profit d'un vaste salon. La salle de bains devient une salle d'eau, puisque la baignoire est éliminée. Au bout du petit couloir menant à la salle d'eau, un grand espace de rangement voit le jour. «Il ne manque que des portes françaises et des lumières encastrées!» s'exclame Lizanne.

Dans la deuxième proposition, l'escalier menant à l'étage et au sous-sol devient central. Les propriétaires gagnent alors deux grandes penderies de six pieds chacune, non loin de l'entrée. «À l'étage, vous gagnerez aussi beaucoup d'espace, ajoute l'architecte. Vous pourrez avoir deux grandes chambres à l'avant et deux grandes chambres à l'arrière. Et vous pourrez profiter, au rez-de-chaussée, de la lumière qui pénètre à travers votre puits de lumière à l'étage, puisque celui-ci se trouvera juste en haut de l'escalier.» La spacieuse cuisine est aménagée à l'arrière, là où se trouve actuellement le bureau. Dotée d'un grand comptoir-lunch, elle est ouverte sur la vaste salle à manger.

Le bureau, plus petit qu'actuellement, est entièrement vitré du côté du salon. La salle de bains est un peu plus grande que dans la première proposition et gagne un long comptoir. «Wow», s'écrie Lizanne. «J'aime beaucoup, renchérit Stéphane. Avec l'escalier sous le puits de lumière, ce sera très lumineux.»

Guy Demers leur soumet alors une troisième proposition. L'escalier demeure central, mais il déménage de l'autre côté de la maison. Cela permet d'installer le bureau près de la fenêtre, dans la cuisine, et de reculer légèrement la salle à manger vers le centre du rez-de-chaussée.

«Ce plan est moins approprié à nos besoins, estime toutefois Stéphane. Je préfère un bureau fermé et beaucoup de lumière au rez-de-chaussée.»

«Ce concept est très ouvert, poursuit Lizanne. Avant d'avoir des enfants, cela aurait été mon choix. Mais plus maintenant.»

Le coût? Le couple devra débourser environ 40 000$ pour réaliser la deuxième proposition. Le coût serait le même pour la troisième option, car la rénovation de la cuisine, les travaux de démolition (pour aménager le nouvel escalier), la réfection des planchers et les modifications apportées à la structure du bâtiment sont similaires. La première proposition, qui entraîne moins de changements, pourrait coûter environ 25 000$, estime Guy Demers.

OBJECTIFS

- Convertir une fois pour toutes le duplex en cottage.

- Faire pénétrer la lumière au rez-de-chaussée.

- Obtenir une cuisine fonctionnelle.

- Conserver un bureau fermé au rez-de-chaussée.

- Avoir (si possible) des portes françaises et des lumières encastrées.

BUDGET

- 25 000 ou 40 000$ selon l'option choisie.

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Vous voulez changer de maison sans déménager? Chaque semaine, l'architecte Guy Demers se rend chez des lecteurs de La Presse et les aide à résoudre leurs problèmes d'aménagement. Nous publions ses propositions en espérant qu'elles sauront vous inspirer à votre tour. Vous pouvez contacter Guy Demers par courriel, à gdemers@lapresse.ca.