Les Montréalais, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) dans la dernière édition de ses Actualités Habitation, arrivent en première place au pays avec un montant moyen de 12 073 $.

Les Montréalais, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) dans la dernière édition de ses Actualités Habitation, arrivent en première place au pays avec un montant moyen de 12 073 $.

Montréal prend cependant la deuxième place, après Toronto, quant au nombre de participants (17 %) et aux sommes retirées (19 %). Les Torontois, quant à eux, ont employé plus de 325 millions $ de leurs REER en vue d'accéder à la propriété.

Le Régime d'accès à la propriété, rappelle la SCHL, a été créé en 1992 par Ottawa. Il permet aux Canadiens de puiser à même leur Régime enregistré d'épargne-retraite une somme pouvant atteindre 20 000 $ pour s'acheter une résidence. Cela, en franchise d'impôt pour peu que les montants soient remboursés dans un délai maximal de 15 ans.

Mises en chantier

Pour le reste, l'indice des mises en chantier pour 2005 en milieu urbain au Québec, suivant les données de janvier, recueillies par la SCHL, décroît de 10 % par rapport à décembre.

Ce repli, détaille-t-elle, est particulièrement attribuable à une régression de 22 % des mises en chantier de logements collectifs quand bien même il y eut une poussée haussière des maisons détachées (9,9 %).

Dans l'ensemble du pays, les mises en chantier de janvier induisent une rétrogradation de 32 000 logements, suivant les données annualisées et désaisonnalisées. Cela n'infère cependant pas une décroissance préoccupante de l'activité. Les bas taux hypothécaires et un marché de l'emploi demeurent des vecteurs de vitalité.

Aussi, les analystes de marché de la SCHL sont-ils d'opinion que les mises en chantier au pays devraient se chiffrer par 215 000 cette année par opposition à 233 430 l'an passé.

Revente

La SCHL enregistre une majoration de 4,8 % en 2004 des transactions sur le marché de la revente. Car les courtiers et agents immobiliers du pays ont effectué 435 420 transactions en 2003 par opposition à 456 500 l'an passé.

Enfin, aussi bien au Québec que dans l'ensemble du pays, le marché immobilier est toujours favorable aux vendeurs. Cela est donc de nature à favoriser une hausse des prix des propriétés supérieure à l'inflation.