Un luminaire tressé en canettes d'aluminium. Une élégante chaise en bois d'allumage. Des stores remodelés en lampe sphérique. Les matériaux les plus banals peuvent se transformer en oeuvre esthétique et fonctionnelle entre les mains des étudiants en architecture de l'Université Laval. Ces jeunes créateurs ont de l'imagination à revendre. Tellement qu'on l'offre même aux enchères.

Un luminaire tressé en canettes d'aluminium. Une élégante chaise en bois d'allumage. Des stores remodelés en lampe sphérique. Les matériaux les plus banals peuvent se transformer en oeuvre esthétique et fonctionnelle entre les mains des étudiants en architecture de l'Université Laval. Ces jeunes créateurs ont de l'imagination à revendre. Tellement qu'on l'offre même aux enchères.

 L'événement de design étudiant L'Objet en est à sa 16e cuvée. Encore cette année, l'ensemble des étudiants de l'École d'architecture de l'Université Laval a été invité à concevoir et réaliser des objets témoignant de leur créativité et de leur savoir-faire en design.

 Quatre-vingt-huit d'entre eux ont répondu à l'appel avec 49 objets, réalisés seul ou en équipe. Leur production sera vendue aux enchères, vendredi.

Cette année, plusieurs étudiants ont utilisé le bois d'allumage comme matériel de base de leur création. C'était la matière imposée dans le cadre d'un des cours de leur cursus. Aussi bien partager le fruit de son ouvrage! Ainsi ont notamment été conçus MMJ_TRD, une table éclatée avec surface en plexiglas, Heptacubes, un luminaire tout en géométrie, et autres bancs de tout acabit.

 Les étudiants qui n'ont pas manié le bois d'allumage s'en sont tout de même donné à coeur joie pour explorer des concepts inusités. Avec une planche à repasser, Alexandre Guilbeault et Jean-Daniel Mercier ont créé une ludique table de salon. Marianne G. Charbonneau, Élise Lapointe et Mélina Robitaille se sont servies de manchons de verres à café pour concevoir CAUTION HOT!, une délicate lampe fleurie au nom évocateur.

 Préparer la relève

 Nouveauté en 2009 : la charrette de L'Objet, qui s'est tenue en janvier afin d'encourager la participation des nouveaux étudiants de l'École à l'événement. Dix finalistes ont été sélectionnés et invités à réaliser leur objet pour l'encan.

 «Le terme charrette vient de l'École des beaux-arts en France», explique Mélina Robitaille, du comité d'organisation. «Les étudiants devaient faire un projet dans une période de temps. Après, on passait avec une charrette pour que l'on mette les dessins dedans.» Aujourd'hui, une charrette signifie une période de travail intensif effectué pour terminer à temps un projet urgent.

L'Objet, qui sert de financement pour les finissants à la maîtrise professionnelle en architecture, gagne en popularité chaque année. Près de 500 personnes ont participé au dernier encan.

 

Photo fournie par l'Objet 2009

Une chaise en bois d'allumage imaginée par Guillaume Drouin Chartier, Francis Falardeau-Laperle et Simon Pelletier.