Tendance 2009: les verts tendres à la rescousse

C'est le temps de se mettre au vert. Côté couleur, en 2009, on attend le retour du printemps avec des regards tendres vers le vert irlandais ou le vert jade. Ces verts prennent la vedette partout dans la maison. Même dans la cuisine, où cette tonalité était pourtant soigneusement écartée.

C'est le temps de se mettre au vert. Côté couleur, en 2009, on attend le retour du printemps avec des regards tendres vers le vert irlandais ou le vert jade. Ces verts prennent la vedette partout dans la maison. Même dans la cuisine, où cette tonalité était pourtant soigneusement écartée.

 Selon Kerri O'Brien, chef de marque pour CIL, le vert jade devrait être la couleur la plus populaire en décoration intérieure en 2009. «Ce sont des verts très doux qui représentent l'environnement, très similaires à la pierre de jade et proches de l'eau», nous explique-t-elle. Cette année, ajoute-t-elle, le désir de bien-être passe par un horizon vivifiant et apaisant. «On a identifié ça encore plus cette année. Le bien-être passe par un pouvoir de guérison», précise Mme O'Brien.

 Parallèlement, la maison devient un laboratoire d'associations surprenantes de couleurs et de matières. Le fuschia et le pêche, par exemple, seront très tendance. «On fait maintenant des mélanges qui ne se faisaient pas. On associe des couleurs froides à des couleurs chaudes», souligne de son côté Dominique Pépin, directrice du marketing chez Sico. Ces combinaisons apparaissent non seulement sur les murs mais aussi dans le mobilier et les accessoires.

Des mélanges aussi forts que le jaune moutarde et le bleu sarcelle ou encore le bleu électrique et l'ardoise foncée seront bienvenus, selon la maison Sico. Pourvu que ces coloris soient dosés avec parcimonie. Chez Sico, on privilégie autant les tons neutres que les couleurs saturées.

 Chez CIL, toutefois, les tonalités trop vives ne sont pas de mise. Outre le vert et les teintes aqua ou bleu de mer, «les autres couleurs sont faciles à vivre, ce ne sont pas des couleurs saturées, selon Mme O'Brien. En ces temps difficiles, les gens ne veulent pas avoir peur chez eux.»