On peut trouver de la literie et des accessoires décoratifs dans les magasins Simons, mais voilà que le détaillant entre dans un autre marché: celui des meubles.

L'entreprise de Québec n'est pas en voie de devenir un nouvel IKEA, seulement, ses dirigeants sentaient un intérêt grandissant des clients pour les meubles utilisés dans les images publicitaires de l'entreprise ou en magasin. Ils ont donc choisi de les vendre... sur le web.

«Les clients nous disaient: "Est-ce qu'on pourrait acheter telle lampe, telle chaise?" On a regardé et on s'est dit qu'on pourrait vendre des articles de fournisseurs canadiens, faire une présélection de ce qu'on aime. C'est un rallongement de notre offre», explique Philippe Normand, vice-président marketing chez Simons.

Les tabourets, tableaux, chaises, grands tapis et luminaires mis en vente en ligne ne sont pas des exclusivités Simons. Des acheteurs avertis pourraient trouver les objets d'Umbra, Pink & Brown et Torre & Tagus ailleurs. «C'est plus la combinaison de choix qui est unique, mais on ne pourrait pas dire qu'il y a un meuble ou un objet exclusif», dit Philippe Normand.

Livraison

Rompu à acheminer des vêtements à domicile, Simons laisse la livraison de meubles à ses fournisseurs. «Veuillez noter que l'aspect extérieur du colis pourrait différer de ce que vous recevez habituellement de La Maison Simons», prévient d'ailleurs le site internet de l'entreprise. C'est par contre Simons qui s'occupera du service après-vente.

Il n'est pas exclu qu'à terme, les meubles vendus en ligne soient exposés en vitrine ou dans les décors des 13 magasins canadiens de Simons. «Mais il faudra toujours commander en ligne. On ne veut pas être un magasin de meubles, on veut être un magasin de fashion», conclut Philippe Normand.