Peint en blanc ou façon miroir dépoli, le verre s'avère l'un des matériaux les plus cotés en guise de dosseret.

«Il possède plusieurs qualités, dont celle de réfléchir la lumière et ainsi faire paraître une petite cuisine plus grande qu'elle ne l'est en réalité», précise Richard Keyes, un designer qui travaille au sein de la salle d'exposition torontoise Bulthaup, un prestigieux cuisiniste allemand.

«Nous proposons, en guise de dosseret, du verre trempé de 6 mm d'épaisseur, peint en blanc à l'arrière, et posé contre un panneau solide, dit-il. Nous offrons également de l'acrylique, plus abordable, qui vaut environ la moitié du prix du verre. Toutefois, le verre s'égratigne moins que l'acrylique, il se lave mieux et, surtout, il peut être posé à proximité d'une cuisinière.»

Autres atouts: élégant, le verre blanc lacté insuffle un esprit de légèreté à un aménagement. Aussi, la longueur des panneaux de verre peut atteindre 2,4 m, ce qui permet de limiter le nombre de joints.

Miroir, miroir

Lors de la construction d'une propriété à Mont-Saint-Hilaire, les architectes de l'agence Blouin Tardif architecture-environnement ont opté pour un matériau inusité pour rehausser le dosseret de la cuisine: du miroir dépoli.

«C'est un matériau lisse, lumineux, quasi immatériel qui est facile à nettoyer, explique Alexandre Blouin, architecte associé. Sans compter qu'il participe à la cohérence des lieux, dominés par le bois, le béton et le verre de la fenestration», ajoute-t-il.

Ce miroir dépoli de 6 mm d'épaisseur tapisse aussi la structure de la hotte, qui surplombe l'îlot. Une élégance est ainsi donnée à l'appareil ménager. Notez: le revêtement a été fixé avec un adhésif à miroir.

Photo fournie par Bulthaup

Le dosseret de cette cuisine Bulthaup (système d'aménagement b3) est composé de verre trempé de 6 mm d'épaisseur dont l'envers a été peint en blanc.