À Montréal, Jean-Sébastien Herr, diplômé en architecture, a métamorphosé un duplex afin d'en faire son cottage. Située à l'étage, sa chambre n'est meublée que d'un fauteuil et d'un lit, mais donne sur une penderie de type «walk-in» et une salle de bains. Dès le réveil, il accède donc aisément à la douche et à ses vêtements.

«Basé sur le principe de la suite d'hôtel , ce type d'aménagement libère complètement la circulation autour du lit et augmente la fluidité des lieux, explique le cofondateur de l'agence MU Architecture. J'ai créé une zone réservée au sommeil qui inclut des espaces satellites. Une porte coulissante viendra ensuite fermer l'endroit du reste de l'habitation», précise-t-il.

Chambre avec vue

Également inspirée d'une suite d'hôtel, la chambre des propriétaires d'une maison de Mont-Saint-Hilaire, conçue par l'agence Blouin Tardif architecture-environnement, ne possède qu'un lit en guise de pièce de mobilier. Posées de part et d'autre de ce dernier, deux niches encastrées dans l'épaisseur du mur tiennent lieu de tables de chevet et de source d'éclairage d'ambiance. Face au lit, un téléviseur d'appoint a été posé au mur habillé de bois teint gris anthracite.

 

Le détail qui fait la différence? Une large porte coulissante vitrée procure une extraordinaire sensation d'espace. Mieux, elle donne aux occupants le loisir de contempler le paysage.

«L'évacuation du mobilier nous a permis non seulement de restreindre la surface de cette chambre, mais aussi de mettre en valeur le paysage, un peu comme si cette pièce se trouvait dans un arbre», explique l'architecte Alexandre Blouin.

Consacrée au sommeil et à la relaxation, celle de la résidence de Mont- Saint-Hilaire (qui fait 16 m2) s'ouvre sur une salle de bains et une penderie de type «walk-in», toutes deux reliées par un corridor. Le mouvement entre les trois pièces est ainsi simplifié.

 

Photo fournie par Steve Montpetit