Une botte de foin, deux pierres tombales, trois fantômes, quatre citrouilles: l'Halloween se fait de plus en plus champêtre, mais encore macabre.

Une botte de foin, deux pierres tombales, trois fantômes, quatre citrouilles: l'Halloween se fait de plus en plus champêtre, mais encore macabre.

 De jour ou de nuit, les rues de Québec sont resplendissantes en cette glorieuse fin d'octobre. Les feuilles se disputent l'espace des terrains privés et publics avec les courges, les citrouilles et les balais magiques. Quand le soleil déclinant jette sa lumière oblique sur ces décors, la ville devient presque poétique.

Invitation manifeste aux petits monstres, façon d'embellir son quartier ou plaisir de satisfaire ses élans créatifs, les décorations d'Halloween ont le don d'amuser les enfants et de nous faire aimer l'automne.

 Les résidants de Québec s'en sont donné à coeur joie, une fois de plus cette année, en pavoisant leurs balcons, leurs pelouses et leurs fenêtres d'ornements sans prétention et réconfortants.

Rue Châteauguay, à l'angle de Montmagny, dans Saint-Sauveur, la Maison au pied de la Pente Douce ne joue pas la carte du charme rustique. Des fantômes se sont fait un feu de camp. Ils veillent les morts devant une maison hantée engloutie par les fils d'araignée.

 Cet ancien presbytère converti en maison d'accueil héberge des garçons de moins de 18 ans en difficulté. Y célébrer l'Halloween est devenu une tradition dans le quartier. L'an dernier, 1200 personnes s'y étaient présentées, en quête de frissons sinistres. Mercredi, elle sera ouverte à tous les téméraires, à qui scouts, intervenants et pensionnaires de la Maison en mettront plein l'échine, entre 18h et 21h.

 

Photo Steve Deschênes, Le Soleil

Des fantômes se sont fait un feu de camp devant cette maison de la rue Châteauguay dans Saint-Sauveur.