Un penthouse, c'est le paradis. Un penthouse plus que trentenaire, c'est le paradis des ouvriers. Sur les hauteurs des Jardins de Mérici, Daniel refait une beauté à son condo dont le nouvel éclat tient à des boiseries et à du verre laqué dans lequel se mire le Saint-Laurent.

Un penthouse, c'est le paradis. Un penthouse plus que trentenaire, c'est le paradis des ouvriers. Sur les hauteurs des Jardins de Mérici, Daniel refait une beauté à son condo dont le nouvel éclat tient à des boiseries et à du verre laqué dans lequel se mire le Saint-Laurent.

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 Avec une telle vue, ce condo serait un palace même sous le contreplaqué et le tapis commercial. Imaginez avec du wenge, de l'érable ondé et du granit ! La noblesse de ses matériaux, la majesté de sa situation et la lumière à profusion lui donnent de la classe et du charme.

Les ébénistes de l'entreprise québécoise Virtuo lui ont insufflé un esprit contemporain tout en sobriété. Ils ont ainsi doté le large couloir entre le salon et la cuisine, de trois portes conçues pour camoufler une armoire et un débarras.

 Ces portes de bois laqué blanc réfléchissent tel un miroir le paysage qui s'insinue par les portes-fenêtres, plein Sud.

L'immense cuisine, au nord, n'a pas été retouchée, mais elle ne jure pas avec les nouveaux attributs du lieu. Moulurés d'inox, quelques panneaux d'armoires arborent eux aussi du verre laqué d'un beau vert tendre. Mais on ne voit que l'îlot monumental et son comptoir de granit qui ressemble à un lit de rivière tapissé de galets.

 Un peu en retrait, un couloir mène à une chambre et à une salle de bains. Là encore, les ébénistes se sont surpassés, en fabriquant une porte et un mur d'érable ondé tout en arrondi. C'est d'un raffinement ! La salle de bains est meublée de modules suspendus, qui tirent leur originalité du contraste entre le wenge, foncé, et l'érable ondé, très pâle. «Je voulais que ça flotte», résume le propriétaire.

Sur deux niveaux

 Ce condo de quelque 2000 pieds carrés est sur deux niveaux. La porte d'entrée est au septième étage, où se trouvent un vestibule paré de belles boiseries, une autre chambre et une salle de bains attenante. Les aires de vie sont au huitième, au penthouse.

Daniel vit là depuis un an. Il a été séduit par la vue. «J'ai toujours rêvé d'apercevoir le fleuve», confie-t-il. Mais il ne s'imaginait pas se prélasser un jour sur une vaste terrasse surplombant une piscine, un terrain aménagé comme un domaine et le Saint-Laurent tout près.

 L'hiver, ce paysage en dormance fait toujours partie du condo. Il est la pièce maîtresse du salon pas guindé dans lequel le confort l'emporte sur le luxe. Il y a de belles toiles, des tables de verre et un long meuble de rangement en bois dessiné par Daniel. Et il y a aussi des murs à décorer et un espace à embellir.