Les aimants ne servent à rien sur les frigos en inox. Et les tableaux en liège jurent dans les maisons contemporaines. Les artisans viennent à notre rescousse avec des babillards design, aussi jolis dans la cuisine que dans le bureau.

 Michelle Beaudoin a créé plusieurs séries de ces objets indispensables, qu'aucun bidule technologique ne remplacera jamais. Un iBabillard pour la liste d'épicerie ou le rappel d'un rendez-vous, c'est un peu ridicule, non ?

 Mme Beaudoin est passée au salon Plein Art de Québec, en août, avec sa série de tableaux en acier industriel brossé à la main, sur lesquels les petits papiers et les photos sont fixés par des aimants de toutes les formes. Pour les espaces plus restreints, elle propose aussi une bande aimantée qui peut s'installer au mur, à la verticale ou à l'horizontale.

 «J'ai développé des lignes d'objets qui s'accordent à mes goûts très accessibles», a-t- elle mentionné. Dans son atelier de Montréal, elle fabrique également des cadres et des tablettes aimantés qui, comme ses babillards, sont recouverts d'une laque pour les empêcher de rayer. À Québec, vous les trouvez chez Alliage, dans l'escalier Casse-Cou, et à la Boutique des métiers d'art, à place Royale.

Un crayon gras

 Richard Morin et Claude Choinière ont eux aussi réinventé le babillard. Les leurs sont en inox et en verre dépoli. Ils ne requièrent pas d'aimant, mais plutôt un crayon gras. On écrit sur le verre, et on efface d'un coup de chiffon mouillé. «Ce sont des objets tout simples, qui ont beaucoup de succès», a commenté Richard Morin.

 L'an prochain, Morin-Choinière mettront en marché des tableaux en miroir et en verre dépolis, auxquels seront intégrés des soliflores. Leurs créations sont en vente à la Boutique des métiers d'art.

 Pour en savoir plus:

 www.michelle-beaudoin.com

 www.morinchoiniere.com

 

Photo Jocelyn Bernier, Le Soleil

Le babillard en inox et en verre dépoli de Richard Morin et de Claude Choinière.